Salafin–Taslif: un mariage arrangé

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Revue de presseKiosque360. Le rapprochement entre les deux sociétés de consommation remonte à plusieurs années déjà. Bien qu'opérant dans le même secteur, chacune a sa spécialité. Les détails.

Le 04/02/2018 à 23h37

Salafin et Taslif fleurent depuis plusieus années, nous apprend TelQuel dans son édition de la semaine. L’hebdomadaire, qui cite des sources au sein des deux groupes, révèle que Salafin était à la recherche d'une croissance externe. Différentes sociétés ont été étudiées, et Taslif s’est avérée être une candidate propice à une offre de rapprochement.

L'hebdomadaire avance que, après la prise de contrôle de Taslif par Saham, en 2007, l’assureur a pensé judicieux de léguer la gestion exécutive de sa filiale. Le crédit est un métier de banquier, pas d’assureur. En achetant Taslif, Saham voulait avoir une solution de financement pour ses assurés. Or, chez Saham, on s’est rapidement rendu compte que les clients n’étaient pas si intéressés que ça par le financement de leurs assurances.

En ajoutant les 8,1% de parts de marché de Salafin aux 3,1% de Taslif, le nouvel ensemble espère atteindre 12% sur un marché dominé à 85% par six sociétés. Mais la création de valeur se situe aussi au niveau du partage d’expérience, pour intégrer les meilleures pratiques de chacun au nouvel ensemble, Taslif ayant une avance sur le marché du crédit aux fonctionnaires et le crédit en précompte, et Salafin une expérience du financement auto et du prêt personnel. Au niveau commercial, le nouvel ensemble pourra aussi bénéficier d’un plus large réseau de distribution de crédit, notamment dans l’assurance à travers les réseaux RMA et Saham, l’idée étant de proposer des services autour du crédit, en créant des packs assurance ou, encore, en développant la gestion pour compte de tiers et les activités de recouvrement.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/02/2018 à 23h37