Tabac: les recettes de la TIC, un record

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Revue de presseKiosque360. En 2017, la TIC a enregistré un record avec 10,48 milliards de dirhams, dans un marché du tabac qui stagne depuis plusieurs années.

Le 19/02/2018 à 23h00

La taxe intérieure de consommation (TIC) sur le tabac enregistre, en 2017, des chiffres record. Dans son édition du 20 février, L’Economiste parle ainsi d’un montant de 10,48 milliards de dirhams. La TIC a atteint, en 2017, 315 dirhams pour 1.000 cigarettes, avec un minimum de perception de 386 dirhams, précise le quotidien. Elle est passée, cette année, à 388 dirhams avec un minimum de perception de 476 dirhams, ajoute le journal qui prévoit un impact favorable de ce relèvement en 2018, puisque le prix de plusieurs marques de cigarettes devrait augmenter significativement. Cela montera crescendo puisqu’à janvier 2019, où la TIC sur le tabac se montera à 462 dirhams pour 1.000 cigarettes avec un minimum de perception de 567 dirhams.

Il faut dire que l’augmentation de la TIC est le seul moyen de faire face à la stagnation du marché du tabac qui pèse 15 milliards de cigarettes, pour un chiffre d’affaires global estimé à 16 milliards de dirhams, avec 72% de charge fiscale.

L’Economiste annonce que le décret du ministère des Affaires générales et de la Gouvernance, entré en vigueur le 15 janvier, modifie le cadre dans lequel les nouvelles cigarettes et les nouveaux prix sont homologués par la Commission dédiée. «Le texte prévoit l’organisation d’une session unique par an. Le dernier délai pour le dépôt des demandes a été fixé au 31 janvier». Une session exceptionnelle sera tenue pour donner aux distributeurs concernés une seconde chance. Mais cette session extraordinaire est prévue pour juillet prochain, ce qui n'arrange pas certains opérateurs, qui auraient souhaité avoir plus de temps. En effet, «le dernier délai pour présenter une demande d’homologation ne donne pas assez de temps aux distributeurs, surtout lorsque la fiscalité du tabac connaît un changement au moment du vote des projets de loi de Finances». Certains, néanmoins, voudraient voir l’échéance de juillet pérennisée.

Par Rachid Al Arbi
Le 19/02/2018 à 23h00