Textile: l’AMITH dévoile son ambitieuse feuille de route «Dayem Morocco»

Une unité de production textile.

Une unité de production textile. . DR

Revue de presseKiosque360. Déclinée à l’horizon 2035, la nouvelle feuille de route «Dayem Morocco», portée par l’AMITH, est une stratégie globale et un guide transversal ambitieux pour le secteur et ses différentes composantes. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 30/11/2021 à 19h00

Transformation profonde en amont, stratégie globale, guide transversal. La nouvelle feuille de route «Dayem Morocco» de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) compte donner un bon coup d’accélérateur au développement de son secteur, malgré le contexte toujours incertain engendré par la pandémie de Covid-19 et tout en tenant compte des mutations opérées ces deux dernières années, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 1er décembre. 

Jalil Skalli, vice-président de l’Amith, souligne qu'à travers cette feuille de route déclinée à l’horizon 2035, «nous allons aujourd’hui non seulement garantir le maintien de l’importance de notre secteur dans l’économie marocaine mais également le révolutionner pour qu’il continue de répondre de manière rapide et compétitive aux donneurs d’ordre et marchés cibles.»

S’inscrivant en droite ligne avec les dispositions du Nouveau Modèle de Développement (NMD), «Dayem Morocco» ambitionne notamment d’’augmenter la valeur des exportations du secteur à 60 milliards de dirhams, de porter à 20% du total la part des exportations marocaines sur les marchés d’Amérique du Nord et d’Europe du Nord, de faire passer de 35% aujourd’hui à 60% à l’horizon 2035 la part de la production en co-traitance et produit fini et de porter la part de marché des industriels marocains à 40%, précise le journal.

Pour arriver à ses objectifs, l’Amith compte adopter 10 résolutions. Parmi elles, la formation et le développement de nouvelles compétences, la création de pôles intégrés «Textile Valley» dédiés à l’industrie du textile, ou encore le développement de deux éco-parcs pilotes innovants de 100 hectares (Casablanca et Tanger).

Par Fayçal Ismaili
Le 30/11/2021 à 19h00