Tourisme: les régions en mode sauvetage de la saison estivale

Une plage privée de la baie d'Agadir, gérée par un établissement hôtelier. 

Une plage privée de la baie d'Agadir, gérée par un établissement hôtelier.  . DR

Revue de presseKiosque360. Les CRT ont jusqu’au 22 juin pour présenter leur plan de relance à l’ONMT. L’Office apporte son soutien financier à l’opération.

Le 19/06/2020 à 18h16

C’est le branle-bas de combat dans les 12 régions du Royaume pour relancer l’industrie touristique post covid-19. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que celle-ci passera par le levier du tourisme interne. D’où l’importance «de concocter des offres et des promotions alléchantes destinées au touriste marocain».

Le journal indique que «chaque région misera sur ses atouts et mettra en avant son potentiel afin d’attirer la clientèle». Le quotidien assure que les présidents des conseils régionaux de tourisme sont en train d’apporter les dernières touches à leur plan de relance pour la saison qui démarre en juillet prochain. Il faut dire que les délais sont courts puisqu’ils doivent remettre leurs copies à l’ONMT lundi 22 juin pour obtenir son appui financier.

Selon le journal, les CRT ont eu recours à des agences de com' pour définir un concept créatif avec la production des outils (contenu vidéo, photo, etc.), la proposition du plan média budgétisé et l'achat d’espaces publicitaires. «S’ensuit la création d’une plateforme digitale ou adaptation de celle déjà existante pour l’insertion des offres commerciales. Cette dernière doit être ergonomique, intuitive. Elle doit permettre au client de filtrer et d’identifier les offres susceptibles de correspondre à ses besoins».

L’Economiste assure que l’ONMT débloquera un appui financier aux CRT (allant de 500.000 à 1,5 million de dirhams) pour le financement de leurs campagnes promotionnelles via les médias (journaux, web, radios...). 90% de ce budget devront servir à l’achat des espaces médias, le reste sera dédié à la conception et à la production. L’enjeu est important puisqu’il faut répondre aux besoins exprimés par le touriste marocain tout en respectant les normes de santé liées à la conjoncture actuelle et en proposant des tarifs à sa portée. «En effet, les offres tarifaires doivent être adaptées aux attentes et au pouvoir d’achat des différents segments», prévient le quotidien.

Par Rachid Al Arbi
Le 19/06/2020 à 18h16