Transport de voyageurs: le dialogue social renoué

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Revue de presseKiosque360. Le département du Transport a réussi à convaincre les professionnels du transport de voyageurs de mettre fin à leur débrayage. Reste à satisfaire leur cahier revendicatif.

Le 02/10/2018 à 22h47

Entamée il y a quelques jours, la grève nationale des professionnels du transport de voyageurs prend fin, rapporte Aujourd'hui le Maroc dans sa livraison du 3 octobre. Ce débrayage, qui a été très suivi dans plusieurs villes du royaume, a paralysé des dizaines de gares routières et immobilisé des milliers de voyageurs.

Selon un communiqué du ministère de tutelle, la fin du mouvement de protestation a été décidée suite à deux réunions tenues, vendredi 28 septembre, au siège du ministère. Les parties prenantes se sont ainsi engagées à poursuivre le dialogue social au sujet du dossier revendicatif des professionnels et des conducteurs. Elles ont de même convenu de tenir d'autres réunions, cette semaine, «pour discuter des diverses questions visant à promouvoir le secteur des transports pour les voyageurs», précise le communiqué.

S'agissant des revendications, les chauffeurs d'autocars et les syndicalistes exigent, entre autres, une simplification des formalités d'obtention et la gratuité de la carte professionnelle. Ils revendiquent également la suspension du stage de formation dans un centre spécialisé. Rappelons, à ce sujet, que cette formation a été rendue obligatoire par le Code de la route pour les chauffeurs de véhicules de transport de marchandises et de personnes désireux de renouveler leur carte professionnelle.

Les professionnels exigent, par ailleurs, la révision de l'article 96 du Code de la route ayant trait aux sanctions administratives concernant le retrait du permis de conduire pendant une période allant d'un à trois mois. «L'administration prononce la suspension du permis de conduire pour une durée qui ne peut dépasser trois mois pour la première fois et six mois en cas de récidive, à l'encontre de tout conducteur de véhicule qui assure le transport en commun de personnes sans qu'il ne dispose des documents de transport fixés par l'administration, ou à l'encontre de tout conducteur qui effectue ledit transport en infraction aux conditions prévues dans les documents précités», stipule en effet cet article.

Par Fayçal Ismaili
Le 02/10/2018 à 22h47