Un Observatoire pour mieux cerner les besoins des TPME

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Revue de presseKiosque360. En cours d’installation, l'Observatoire marocain de la TPME aura pour principale mission d’étudier le comportement économique et la situation financière de cette catégorie d’entreprises. Les premiers résultats sont attendus pour 2019.

Le 15/06/2016 à 01h01

Mieux cerner les besoins des toutes petites entreprises et des PME (TPME): telle est l’ambition de l’Observatoire marocain de la TPME qui vient de tenir son premier conseil d’administration. Comme il le rapporte dans son édition du jour, L’Economiste pense que les défaillances d'entreprises, au Maroc, et contrairement à la tendance mondiale, devraient encore augmenter cette année. Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale, affirme, dans les colonnes du journal, que la problématique de la TPME est mondiale, mais l'est davantage au Maroc puisque le tissu industriel est composé essentiellement de cette catégorie d'entreprises».

A travers cet Observatoire, il est question de «combler un vide en matière d'informations et de données fiables sur ces entreprises». L’organisme, en cours d’installation, devra tenir un tableau de bord d'indicateurs sur la démographie, le comportement économique et la situation financière des TPME, avec pour finalité de produire des études généralistes et thématiques. «Le travail de l'Observatoire couvrira aussi les entreprises qui exercent dans l'informel», annonce le quotidien. L’objectif est clairement d’assurer un meilleur diagnostic de la situation des TPME et d'y apporter les bonnes solutions.

Pour sa mise en place, l'Observatoire s'est fait conseiller par deux cabinets hollandais. L’organisme devrait être capable de fournir ses premières études dès 2019, année qui coïncidera avec la fin du plan stratégique de la période 2016-2019. Il faudra, avant cela, mettre en place la structure de l'Observatoire lui-même. «Le comité technique désignera un directeur exécutif parmi 18 candidats».

L'Observatoire disposera, au départ, d’une enveloppe budgétaire de 6 millions de DH répartis à parts égales entre les différentes institutions. Cela permettra de régler les premières charges de fonctionnement.

Par Rachid Al Arbi
Le 15/06/2016 à 01h01