Un rebond de la croissance à 4,7% en 2021 prévu par Bank Al-Maghrib

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Revue de presseKiosque360. Taux directeur inchangé, inflation quasi-stable et rebond de la croissance en 2021 ou encore amélioration de la demande intérieure, ce sont les annonces et prévisions de Bank Al-Maghrib par la voix d’Abdellatif Jouahri. Les détails.

Le 15/12/2020 à 20h28

Le conseil d’administration de Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur inchangé à 1,5%, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 16 décembre, qui revient sur les prévisions clefs évoquées par le wali de la banque centrale à la sortie du dernier conseil de cette année inédite.

D’après les projections de Bank Al-Maghrib, l’inflation devrait terminer l’année avec une moyenne de 0,7% et rester quasi stable en 2021 avant d’atteindre 1,3% en 2022, en lien notamment avec l’amélioration prévue de la demande intérieure, comme le reprend le journal. Après avoir qualifié la reprise post-déconfinement de l’activité de «lente» et «partielle», le wali de la banque centrale Abdellatif Jouahri estime que l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un repli de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole.

S’agissant de la croissance des activités non agricoles, elle devrait atteindre 3,3% en 2021 et se consolider à 3,6% en 2022. Concernant les perspectives d'évolution durant 2021 et 2022, Bank Al-Maghrib table sur un rebond de la croissance à 4,7% en 2021 et sur une consolidation à 3,5% en 2022, et ce, malgré les incertitudes élevés contrebalancées par la vaccination anti-Covid-19 à grande échelle et la mise en place d’un fonds stratégique dédié à l’investissement.

Côté recettes de voyage, les prévisions sont encourageantes puisque la banque centrale annonce une reprise graduelle, passant de 29 milliards en 2020 à 49,9 milliards en 2021 puis à 72 milliards en 2022, même si ce chiffre est en dessous de celui enregistré en 2019 avec 78,8 milliards de dirhams. Pour les transferts des MRE, après une quasi-stabilité à 65,8 milliards de dirhams en 2020, ils se raffermiraient à 70 milliards puis à 71,4 milliards, comme le note le journal avant de s’arrêter sur les avoirs officiels de réserve qui se situeraient à 321,9 milliards à fin 2020 et évolueraient autour de ce niveau au cours des deux prochaines années.

Par Fayçal Ismaili
Le 15/12/2020 à 20h28