Une petite campagne céréalière à 30 millions de quintaux

DR

Revue de presseKiosque360. La production céréalière de cette année sera en retrait de 42% par rapport à la saison dernière. Les autres cultures affichent un profil favorable.

Le 24/04/2020 à 08h44

Forte baisse de la production céréalière mais situation normale pour les autres cultures suite à la faible pluviométrie enregistrée. «Le déficit à ce niveau est de l’ordre de 34% par rapport à la moyenne des 30 dernières années», rappelle L’Economiste dans son édition du jour.

Le journal précise que l’impact de ce recul a été exacerbé par la mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace. «La campagne a ainsi connu de faibles précipitations à tous les stades de développement des céréales et a été également caractérisée par de longues périodes sèches (près de 40 jours) pendant les périodes de tallage et de montaison», affirme-t-il. Et cela a impacté toutes les régions céréalières à divers degrés, atteignant 50% dans la Chaouia et le Haouz, et entre 30 et 45% dans le Saïss.

Partant, L’Economiste parle d’une estimation prévisionnelle de la production des trois céréales principales à 30 millions de quintaux, soit 42% de moins par rapport à la campagne précédente. En dépit de cette baisse, le journal affirme que l’approvisionnement du marché en céréales demeure assuré avec un stock couvrant les besoins du pays pour plus de 4,5 mois. Un stock renouvelé en permanence grâce aux différentes mesures prises par le gouvernement.

Ceci dit, le quotidien estime que l’impact de la sécheresse combiné aux effets de l’état d’urgence sanitaire n’aurait qu’une incidence de 5% sur le PIB agricole. Il se situerait aux alentours de 105 milliards de DH contre 125 milliards l’année dernière.

L’Economiste soutient qu’en dehors des céréales, toutes les autres cultures affichent un état normal voire, pour certaines, en amélioration par rapport à la campagne précédente. C’est le cas de l’arboriculture fruitière, notamment les agrumes et les olives qui sont en état de floraison, les tomates, les pommes de terre, les oignons, les aubergines, les navets, les artichauts, les petits pois... Même chose pour les cultures sucrières.

Pour l’élevage, la situation s’améliore grâce aux dernières pluies et au lancement du plan de sauvegarde du cheptel.

Par Rachid Al Arbi
Le 24/04/2020 à 08h44