Vidéo. Attijariwafa bank: le risque SAMIR a été anticipé et sécurisé

Ismail Douiri, DG d'Attijariwafa bank et Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank.

Ismail Douiri, DG d'Attijariwafa bank et Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank. . Brahim Taougar - Le360

Le Groupe financier avait anticipé les créances sensibles de certains grands comptes dont la SAMIR. Du coup, la situation actuelle du raffineur n’a pas d’impact sur les comptes du Groupe dont le coût du risque a fortement baissé de 25,9 %.

Le 14/09/2015 à 18h22

Après la publication des comptes, le management du Groupe Attijariwafa bank a présenté les résultats semestriels devant la presse et les analystes financiers. Une occasion qui a permis au management du Groupe d’apporter des réponses à certaines questions d’actualité dont celle relative à la SAMIR et à l’exposition de la banque sur cet important risque. Dans sa réponse aux questions des journalistes, Mohamed El Kettani, PDG du Groupe Attijariwafa bank, a souligné que «la SAMIR n’a impacté d’aucune manière les comptes d’Attijariwafa bank, du fait que le Groupe avait anticipé ce risque».

En clair, la banque avait déjà provisionné le risque SAMIR, dans le cadre de sa politique anticipatrice et volontariste de provisionnement des créances en souffrance. En ce qui concerne le niveau d’exposition de la banque vis-à-vis du raffineur, le PDG de la première banque marocaine a préféré se murer derrière le secret professionnel. «La confidentialité nous oblige à ne pas dévoiler les montants des crédits octroyés à nos clients», ajoutant que l’essentiel est que «nos encours sont totalement sécurisés en ce qui concerne la SAMIR et Alliances».

Baisse du coût du risquePreuve du succès de la politique proactive et prudentielle en matière de gestion globale des risques qui se traduit par la couverture anticipatrice des créances sensibles de certains grands comptes (Alliances, SAMIR, etc.) par des provisions, le coût du risque du Groupe au titre du premier semestre 2015 a fortement baissé. Il s’est contracté de 25,9 % à fin juin 2015 à 1.650,2 MDH, contre 1.570 MDH à la même période de l’année dernière.

Malgré la baisse de l’effort de provisionnement, le taux de couverture des créances en souffrance par des provisions s’est légèrement amélioré pour s’établir à 69,2 %.

Pour le reste, comme nous l’avions déjà annoncé, le produit net bancaire du Groupe a stagné à 9,8 milliards de dirhams. Le résultat brut d’exploitation a baissé de 3,9 % à 5,4 milliards de dirhams. Toutefois, la forte baisse du coût du risque a impacté positivement sur le résultat d’exploitation qui s’est amélioré de 4,55 % à 4,25 milliards de dirhams. In fine, le résultat net part du Groupe s’est apprécié de 2,2 % à 2,3 milliards de dirhams.

Par Moussa Diop
Le 14/09/2015 à 18h22