Vidéo. Coronavirus. Suspension de la Omra: la recette anticrise des agents de voyage

adil gadrouz

Une réunion de crise s’est tenue ce jeudi après-midi au siège de l’Association régionale des agences de voyage Casablanca-Settat. Voici le dispositif mis en place pour limiter les dommages causés par le coronavirus: annulation de réservation des touristes, suspension de la Omra, etc.

Le 27/02/2020 à 19h09

«Nous avons pris contact avec les compagnies aériennes qui ont accepté d’accompagner le réseau de distribution des agences de voyages dans le report des réservations au profit des pèlerins marocains», nous confie Khalid Benazzouz, président de la Fédération nationale des agents de voyage du Maroc (FNAVM) à la sortie de la réunion de crise de ce jeudi 27 février.

Lors de la même réunion, il a été décidé de prendre attache avec les hôteliers en Arabie Saoudite ainsi que le ministère du Hajj et de la Omra pour décaler les réservations.

En revanche, ceux qui souhaiteraient annuler leur voyage devront prendre leur mal en patience. Avant de pouvoir se faire restituer leur argent, il leur faudra attendre le temps d’accomplir les formalités requises auprès des compagnies aériennes et du ministère du Hajj, affirme de son côté Saleh El Harbi, président du comité du Hajj au sein de l’association régionale des agences de voyages Casablanca-Settat.

Chez les agents de voyages, les effets du coronavirus ne se limitent pas au pèlerinage de la Omra, désormais suspendu à titre provisoire dès ce jeudi 27 février. Le président de la FNAVM fait état également de l’annulation de pas moins de 500 circuits touristiques programmés au Maroc. «Nous allons solliciter les fédérations professionnelles du transport touristique ainsi que les hôteliers pour trouver des solutions à cette situation exceptionnelle», ajoute Benazzouz.

Par ailleurs, le président de la FNAVM saisit l’occasion et lance un appel à la ministre de tutelle, Nadia Fettah Alaoui, lui demandant de surseoir aux discussions sur les décrets d’application de la nouvelle loi régissant la profession d’agent de voyage. «Le secteur traverse une crise grave», prévient Khalid Benazzouz.

Par Wadie El Mouden et Adil Gadrouz
Le 27/02/2020 à 19h09