Vidéo. Élections 2021: la réaction de la CGEM au projet de loi organique, présenté par Abdelouafi Laftit au Parlement

le360

Le 10/03/2021 à 07h28

VidéoLe groupe parlementaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) s'est félicité, mardi 9 mars, devant le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, du projet de loi organique électoral, qui confirme son maintien à la Chambre des conseillers en tant qu’organisation des employeurs la plus représentative.

"Nous sommes les défenseurs apolitiques des entreprises, de l'industrie, de l'emploi et de l'économie. Nous ne sommes pas contre le fait que nos adhérents aient une appartenance politique. Ce qui nous intéresse en premier lieu, c'est l'économie, l'emploi et les entreprises", a expliqué Abdelilah Hifdi, président du groupe de la CGEM à la Chamber des conseillers, dans une déclaration pour Le360.

Au nom de ce groupe, Abdelilah Hifdi, s'est d'ailleurs félicité de cette décision devant la Commission parlementaire de l'Intérieur, lors de la présentation hier, mardi 9 mars 2021, des quatre projets de lois organiques pour une deuxième lecture à l'issue de leur adoption par la Chambre des représentants.

Les quatre projets de lois électoraux organiques devraient être adoptés définitivement en séance plénière, vendredi 13 mars prochain, par la Chambre des conseillers. S'ils ne sont pas amendés, ces textes seront présentés pour validation définitive au Conseil constitutionnel.

Parmi ceux-ci, figure le projet de loi sur la Chambre des conseillers, qui stipule qu'un groupe de la CGEM sera impérativement maintenu en son sein, eu égard à son statut d'organisation la plus représentative des employeurs.

Le chef du groupe de la CGEM a par ailleurs émis l'espoir que les quatre projets de loi puissent mettre fin à la désaffection des électeurs.

Abdelilah Hifdi a également salué l'augmentation de la représentativité des femmes à travers les listes régionales, à la promotion du rôle des jeunes et à la fin du cumul des mandats liés aux présidents des conseils régionaux et des députés, appelant les partis politiques à promouvoir davantage leur démocratie interne.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 10/03/2021 à 07h28