Vidéo. Sports équestres: à la découverte du haras d’El Jadida

Le360

Le Salon du Cheval s’est tenu du 15 au 20 octobre dernier à El Jadida, la société royale d’encouragement du cheval (SOREC) a invité la presse nationale a visiter le haras de la ville. Les haras nationaux sont en effet au cœur du développement de la filière équine au Maroc. En images, voici pourquoi.

Le 27/10/2019 à 14h48

La Société royale d’encouragement du cheval (SOREC), en marge de la douzième édition du salon du cheval d’El Jadida, qui s’est tenu du 15 au 20 octobre dernier, a convié la presse à la visite de l'un des haras nationaux, celui d’El Jadida.

Le Maroc est en effet doté de cinq haras, qui ont connu un renouveau depuis qu’ils ont été affilisé à la SOREC en 2011, une année qui correspond au lancement de la stratégie de la filière équine dans le royaume.

Ainsi les haras nationaux sont devenus la pierre angulaire, le cœur et le moteur de la SOREC, pour le développement de la filière équine, dans ses différents aspects, à travers l'ensemble du pays.

Situés à Meknès, El Jadida, Oujda, Bouznika et Marrakech, ces haras couvrent l’ensemble du territoire du royaume. Leurs missions sont multiples et touchent l’ensemble de l’écosystème du cheval.

En matière de reproduction, pour accompagner les éleveurs et développer les élevages, les haras assurent la fourniture de semences fraiches ou congelées, la mise à disposition d’étalons génétiquement de haute qualité, achetés ou loués par la SOREC. Un accompagnement est également offert, avec la mise à disposition de stations de monte, ou de centres d’insémination à travers les 45 CPEE (Centres de promotion de l'élevage équin), satellites des haras nationaux, pour se rapprocher des éleveurs.Un suivi vétérinaire est également assuré, pour garantir un produit de qualité.

En matière d’enregistrements et de suivi, les haras nationaux gèrent les inscriptions aux stud-books (soit le registre généalogique) des cinq races présentes au Maroc: le pur-sang Arabe, le pur-sang Anglo-arabe, le pur-sang Anglais, le cheval Barbe et l’Arabe Barbe.

Pour promouvoir le cheval et accroitre les débouchés de son utilisation, les haras nationaux s’impliquent dans l’organisation, tout au long de l’année, des concours de Tbourida et des concours d’élevages. Concernant les courses hippiques, les haras gèrent la remise des aides pour les courses, des primes de naissances et des primes d’éleveurs.

Cette implication des haras nationaux a ainsi permis:

- d’augmenter de 31% le nombre de naissances annuelles entre 2011 et 2018, qui s’établissent désormais à 4.300 naissances, avec une nette amélioration de la qualité génétique du cheptel, qui compte 110.000 chevaux.

- La sauvegarde des races nationales Barbe et Arabe-Barbe, qui étaient en perte de vitesse. Aujourd’hui 100% des chevaux qui participent aux concours de Tbourida sont de race Barbe ou Arabe-Barbe, contre 45% en 2015.

- La production de purs-sangs de qualité, qui participent aux courses internationales.

Au sein du haras d'El Jadida, il existe aussi des ateliers où travaillent des maréchaux-ferrants, ceux en charge de placer les fers sous les sabots des chevaux, ainsi que des selliers-bourreliers, en charge de réaliser toutes les pièces en cuir indispensables à la pratique des sports équestres (selles, harnais, sangles, brides, etc.).

Les haras nationaux abritent aussi des clubs équestres.

En somme, des lieux idéaux pour la pratique de l’équitation ou pour une simple balade dominicale.

Par Mehdi Heurteloup
Le 27/10/2019 à 14h48