Nouveau au Maroc: rechargez votre véhicule électrique en le mettant à l’ombre!

Ce nouveau projet innovant, actuellement en phase d'installation à Hay Ryad, vise l'alimentation de bornes de recharge pour véhicules et cyclomoteurs électriques à l’énergie solaire. 

Ce nouveau projet innovant, actuellement en phase d'installation à Hay Ryad, vise l'alimentation de bornes de recharge pour véhicules et cyclomoteurs électriques à l’énergie solaire.  . DR

C’est un grand pas pour le développement de l’énergie verte au Maroc! La première ombrière de recharge de véhicules électriques à l'énergie solaire est en phase d'installation à Rabat.

Le 31/10/2018 à 07h48

Initié par l’Institut marocain de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), ce projet découle d’un programme de recherche et de développement traitant de la mobilité durable que l'institut mène depuis plus de 4 ans, en vue de démontrer l’importance de cette infrastructure comme catalyseur pour le développement de la mobilité électrique au Maroc, indique un communiqué de l'Institut.

Ce nouveau projet innovant, qui est en phase d'installation à Hay Ryad, vise l'alimentation de bornes de recharge pour véhicules et cyclomoteurs électriques à l’énergie solaire, indique la même source, précisant que l’énergie produite par cette ombrière photovoltaïque rechargera les véhicules électriques tout en alimentant le parking en énergie propre.

Ayant pour objectif d’expérimenter les recharges solaires et de faciliter l’intégration des énergies renouvelables dans le paysage urbain, ce projet servira également à promouvoir des villes plus vertes et à identifier les modèles les plus pertinents pour le Maroc en fonction des usages et des besoins afin de développer de nouveaux produits et services propres.

Face à un parc automobile en pleine croissance, des zones urbaines en pleine extension et le coût des batteries qui baisse, les voitures électriques permettront de renouveler le parc automobile actuel tout en permettant d’éviter plus de 15 millions de tonnes équivalent CO2 par an.

En effet, l'infrastructure devra se développer de manière à consolider le réseau électrique et non pas le déstabiliser, d'où la nécessité de développer de nouveaux modèles exploitants directement le potentiel solaire au Maroc, explique le communiqué.

Par Leïla Driss
Le 31/10/2018 à 07h48