Audiovisuel: la HACA a des soucis de santé

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Revue de presseKiosque360. La Haute autorité de la communication audiovisuelle a de sérieux soucis de santé. Ses effectifs s’absentent de plus en plus et elle a dû faire appel à un médecin du travail.

Le 16/08/2018 à 21h24

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a de sérieux problèmes de santé, au sens propre du terme. Assabah, dans son édition de ce vendredi 17 août, rapporte que le régulateur de l’audiovisuel national fait les frais de l’absence, de plus en plus remarquée, de son personnel pour des raisons de santé. Une situation qui n’épargne aucune direction et qui se répercute sur son travail et ses activités.

Le journal affirme qu’il s’agit-là des conclusions d’un rapport élaboré par l’institution sur la gestion de ses ressources humaines pour le premier semestre de l’année en cours. Ce rapport vient d’être présenté par Jamal Eddine Naji, directeur général de la HACA, en présence de la présidente Amina Mrini Ouahhabi, souligne Assabah.

Pour faire face à cette situation, le régulateur national de l’audiovisuel a dû recourir aux services d’un médecin du travail qui se rendra chaque mercredi au siège de l’institution pour suivre l’état de santé du personnel au cas par cas. A charge par la suite pour ce médecin d’élaborer des rapports à l’intention de la hiérarchie.

D’un autre côté, le directeur général de la HACA a révélé que les effectifs de l’institution sont passés de 152 à fin 2017 à 157 actuellement sachant que les titulaires dépassent, en nombre, les contractuels. Quant à l’approche genre, la hiérarchie de la HACA avance qu’elle a atteint un seuil satisfaisant de 51% de femmes contre 48% une année auparavant. Et la formation continue n’est pas en reste. Le rapport de la HACA fait ressortir que ses cadres ont bénéficié, lors du premier semestre 2018, de 17 sessions de formation sur les 40 programmées pour l’année en cours.

Jamal Eddine Naji a appelé le personnel de la HACA à se mobiliser pour améliorer le rendement de l’institution et œuvrer à la mise en place d’une bonne gouvernance à tous les niveaux. 

Par Zineb El Ouilani
Le 16/08/2018 à 21h24