«La désinformation est un danger pour la démocratie», selon Latifa Akharbach, présidente de la HACA

Latifa Akharbach, présidente de la HACA, lors du «Carrefour diplomatique», espace dédié au dialogue et à la concertation entre les ambassadeurs, mercredi 12 janvier 2022.

Latifa Akharbach, présidente de la HACA, lors du «Carrefour diplomatique», espace dédié au dialogue et à la concertation entre les ambassadeurs, mercredi 12 janvier 2022. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 13/01/2022 à 18h46

VidéoInvitée du «Carrefour diplomatique», un espace dédié au dialogue et à la concertation entre les ambassadeurs accrédités au Maroc, Latifa Akharbach, la présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a estimé que la «désinformation est un danger pour la démocratie».

Dans son intervention devant une vingtaine d’ambassadeurs représentant des pays des quatre coins du monde, la présidente de la HACA a regretté que, lors de la crise du Covid-19, le public a fait face «à la circulation de fausses informations et à la manipulation des informations». «La désinformation est un danger pour la démocratie», a-t-elle dit.

Interrogés par Le360, les ambassadeurs de Croatie au Maroc, Jasna Mileta, et d’Australie, Michael Cutts, ont apprécié le choix de la HACA du thème principal de la rencontre, qui s’est tenue mercredi 12 janvier 2022 sous la présidence d’Abdelaâti Habek, président de la Fondation diplomatique, institution dont dépend «Le Carrefour diplomatique».

A cette occasion, Latifa Akharbach -journaliste, femme politique, diplomate et essayiste- a donné un aperçu sur la HACA dont elle préside la destinée depuis sa nomination à ce poste par le roi Mohammed VI, le 8 décembre 2018.

«Créée par le Dahir n°1-02-212 du 31 août 2002, et constitutionnalisée en 2011, la HACA est une institution étatique indépendante, chargée de la régulation du secteur de la communication audiovisuelle. Elle est chargée, a-t-elle souligné, d’assurer la pluralité et le libre exercice de la communication audiovisuelle comme principe fondamental, et de veiller au respect du pluralisme linguistique, culturel et politique de la société marocaine et de l’expression pluraliste des courants d’opinion et de pensée et du droit à l’information, dans le domaine de l’audiovisuel».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 13/01/2022 à 18h46