Tout sur le périple de l’ogre sexuel Ahmed Mansour au Maroc

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La vedette d’Al-Jazeera, Ahmed Mansour, a qualifié de «proxénètes» et «d’ordures» des journalistes marocains. Quand on se penche sur le pédigree de ce coureur de jupons qui s’est marié au moins dix-sept (17) fois, on comprend les raisons de sa colère. Révélations exclusives.

Le 04/07/2015 à 14h23

Ahmed Mansour, qui aime tant à se présenter comme l'une des stars de la chaîne qatarie Al-Jazeera, abhorre la vérité. Sa réaction à un article d’Assabah, qui n’a pourtant mentionné qu’une demi-vérité sur le passif de Mansour, lui a visiblement fait très mal au point de lâcher cette balle perdue : les journalistes marocains ne seraient que des «proxénètes», selon notre confrère, ou pour être précis, ce porte-voix de la Confrérie des frères musulmans dont il se revendique pleinement.

De cette insulte qui ne peut germer que dans un esprit tordu, il paraît qu’il faut en penser quelque chose. Or, rien. A part, et c’est vrai, qu’elle révèle la vraie nature d’un cerveau habitué à penser avec son sexe! Les révélations exclusives que Le360 a recueillies au sujet d' Ahmed Mansour, starisé grâce aux pétrodollars qataris, lèvent le voile sur la vraie personnalité de ce faux bigot et vrai coureur de jupons. Première révélation, et elle n’est pas des moindres : Ahmed Mansour s’est (excusez du peu!) marié au moins dix-sept fois (bien 17 fois) !

Un véritable cas d’école, plutôt un cas de jurisprudence, quand on sait que la charia, dont ce monsieur Mansour se revendique faussement, autorise le mariage avec quatre femmes. Et seulement quatre femmes!

Mais passons! Ce multirécidiviste n’a réellement qu’une seule femme avec laquelle il a eu des enfants. Cette femme a la nationalité égyptienne. Pour le reste, c’est-à-dire les seize (16) autres femmes, dont deux Marocaines, elles ne servaient pratiquement qu’à assouvir les pulsions sexuelles du journaliste-phallocrate! Elles sont bonnes pour la «moutaâ» (le plaisir charnel), ni plus ni moins! Le cas de Karima Fl, l'une de ses deux "épouses" marocaines, offre ici un exemple révélateur du mépris que ce champion du "zawaj al orfi"(mariage coutumier) nourrit à l’égard de la femme.

Karima, un triste conte de faits

Les informations recueillies par Le360 révèlent que le journaliste noceur s’est payé en 2012 un séjour doré au Sofitel Jardin des Roses à Rabat. Un séjour de cinq jours, du 17 au 22 août, aux frais du contribuable qatari, couronnés par un «mariage 3orfi» avec Karima F, fille d’un scénariste et réalisateur cinématographique connu au Maroc.

Pendant son séjour r'bati, profitant de son statut de «journaliste vedette» et de son talent de bigot attitré, monsieur Mansour a réussi à ravir le cœur de sa victime, divorcée, mère d’un enfant issu d’un précédent mariage avec un fonctionnaire de l’Intérieur.

Karima F.,inspecteur divisionnaire des finances en fonction à la Direction générale des impôts à Rabat, a accepté de convoler en secondes noces avec monsieur Mansour, après une rencontre furtive qui tient du coup de foudre. Karima et Mansour se sont rencontrés la première fois le 17 août 2012. La Marocaine a été présentée au journaliste lors d’un dîner au restaurant Golden Fish du Sofitel Golden des Roses. Après ce dîner, (et les prochains jours risquent de nous révéler l’identité de celui qui a offert comme une proie consentante, Karima, à l’appétit d’ogre sexuel d'Ahmed), le journaliste-vedette reçoit le père de la promise dans le même hôtel et discute des modalités du mariage.

Mais voilà, contre toute attente, Mansour n’a pas enregistré le mariage devant les tribunaux marocains. Il a menti en disant à la famille F. qu’il allait authentifier le mariage au Liban parce qu’il est une personnalité très connue et qu’il doit veiller à protéger sa vie privée.

La suite, pas besoin d’être devin pour la savoir. Ahmed et Karima se sont "mariés" le 21 août à Salé. Les témoins de cette heureuse union : Mohamed (frère de la mariée) et Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du PJD. Interrogé par Le360 sur sa présence à ce mariage, ce dernier a choisi la fuite en avant en exigeant du journaliste de révéler ses sources et en affirmant que cette information date d’hier et qu’il est disposé à parler seulement d’aujourd’hui. En somme, il a refusé de démentir sa présence en tant que témoin à cette union entre le journaliste d’Al-Jazeera et Karima F.

La cérémonie du "mariage" a eu lieu à Salé, et le dîner a été préparé et servi par le traiteur Himmi. Le 22 août, les deux mariés partent en Turquie pour une lune de miel qui n’a même pas duré deux semaines. Une fois de retour au Maroc le 5 septembre 2012, Karima ne verra plus jamais Ahmed Mansour au Maroc. Quand il veut la revoir, elle le rejoint dans plusieurs capitales du monde grâce à l’argent du Qatar et des Frères musulmans.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, les promesses faites par le faux mari, dont l’achat d’un appartement au prestigieux quartier Nakhil à Salé, se sont révélées une véritable escroquerie, selon des sources proches de la famille de Karima. On connaissait Barbe bleue et ses femmes. On sait qu’il existe désormais un autre homme à l’appétit sexuel encore plus exacerbé! Et quand on sait que la révélation de la liste de ses conquêtes ne fait pas bon ménage avec l’islam, on comprend la violence de l’attaque d'Ahmed Mansour contre les journalistes marocains.

Par Ziad Alami
Le 04/07/2015 à 14h23