Une représentante de RSF parle du code de la presse

Brahim Taougar Le360

Interrogée par la presse marocaine, la représentante au Maghreb de l’ONG française, souvent critique à l’égard des atteintes à la liberté d’informer au Maroc, évoque le nouveau code de la presse comme une « étape positive ». Le texte doit être présenté prochainement au Conseil de gouvernement.

Le 06/11/2014 à 18h53

Interrogée par la presse marocaine, Yasmine Kacha, représentante au Maghreb de l’ONG française de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF), a qualifié "d'étape positive" le nouveau code de la presse du Maroc, dont la présentation pour adoption au Conseil de gouvernement est "très proche", a indiqué jeudi à Le360 une source gouvernementale. Elle a également émis le souhait de voir ce nouveau Code de la presse mis en oeuvre. Pour rappel, le Maroc est classé 136e au classement mondial de la liberté de la presse publié chaque année par l’ONG.

Ce projet de code de la presse, fruit d'un long dialogue participatif avec les organisations professionnelles, supprime pour la première fois dans l'histoire de la presse marocaine les peines d’emprisonnement, en les remplaçant par des amendes modérées. Le texte se décline en quatre axes : le renforcement de la garantie de la liberté de la pratique journalistique, la protection des droits et des libertés de la société et des individus, la justice compétente de manière exclusive dans les affaires de la presse et le renforcement de son role de protection de la liberté de la presse, et la détermination des droits et des libertés au profit des journalistes.

Ce texte est actuellement ouvert au débat sur le portail du Secrétariat général du gouvernement jusqu'au 17 novembre. Passé ce délai, il sera programmé pour être présenté au Conseil de gouvernement.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 06/11/2014 à 18h53