Gabon: les préparatifs avancent bien pour la présidentielle 2016

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Revue de presseLes tractions et autres initiatives se multiplient au fur et à mesure que l’échéance électorale s'approche. Meetings politiques, réunions entre gouvernement et opposition en vue de trouver un consensus pour une bonne organisation de l’élection, les rendez-vous s'enchaînent.

Le 23/11/2015 à 17h45

La machine électorale est en branle constate alibreville.com, qui revient sur les derniers détails concernant les préparatifs du scrutin présidentiel de 2016 dans sa publication du 23 novembre. Ainsi, conformément aux dispositions de l’article 37, alinéa 6 de la loi 7/96 du 12 mars 1996, portant dispositions communes à toutes les élections en République gabonaise, le ministère de l’Intérieur avait lancé les opérations de révision des listes électorales sur toute l’étendue du territoire depuis le 30 octobre 2015.

Toutefois, près de deux semaines après le démarrage, ce n’est toujours pas encore l’affluence dans les centres d’inscriptions pour ces opérations qui prendront fin le 13 décembre, avec une possibilité de rallonge légale de 15 jours au maximum. Le site d’information fait remarquer que cette phase a été ouverte après de longs rounds de discussions et de négociations avec les potentiels compétiteurs, les partis politiques, dont certains continuent d’exiger que toutes les conditions soient réunies pour y participer.

Il faut dire que malgré l’avancement des préparatifs, la mise en place d’une authentification locale de l’électeur qui permettrait de reconnaître l’électeur inscrit par ses empreintes digitales à l’entrée du bureau de vote, la restauration de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) au centre du processus du contrôle de la qualité du fichier électoral, la clarification de la taille du sommier électoral national en rapport avec les résultats du recensement général de la population et de l’Habitat de 2013 demeurent encore des points qui ne font pas l’unanimité.

Cependant, alibreville.com souligne qu’en dépit de ce réquisitoire musclé contre le gouvernement, l’Union nationale, principale formation de l’opposition, a choisi de laisser ses membres décider d’aller s’inscrire ou pas. Ce qui montre bien que l’adhésion, à ce stade, de toutes les forces vives du pays n’est pas encore acquise. Par ailleurs, la communauté internationale aussi se mobilise pour accompagner le Gabon dans la réussite de ce défi. Ainsi, le 3 novembre dernier, les représentants de la Cenap ont été formés ou "recyclés" à la consistance de leur tâche, avant leur déploiement sur le territoire, indique le site d’information.

D’autre part, les envoyés spéciaux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont déjà à Libreville. La délégation qui est conduite par Ahmedou Ould-Abdallah, haut-fonctionnaire des Nations unies et ancien ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie, est composée d’experts tels que Christophe Guilhou, directeur des Affaires politiques à l’OIF. Notons que cette délégation a été reçue le 22 novembre par des autorités gabonaises.

Par Ismail Benbaba
Le 23/11/2015 à 17h45