Guinée: la BID finance la construction d’un centre de santé moderne

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La Banque islamique de développement (BID) finance la construction d’un centre de santé moderne dans la haute banlieue de Conakry. Le coût de l’infrastructure est estimé à 2 millions de dollars.

Le 29/12/2015 à 17h08

Avec l’épidémie Ebola, l’Etat guinéen a constaté les défaillances criantes de son système sanitaire dont il est nécessaire de renforcer l’infrastructure pour faire face au déficit de centres de soins de proximité. C’est dans ce cadre que la réalisation du centre de santé moderne par la BID, dans la commune de Matoto, en haute banlieue de Conakry, est fortement apprécié.

Ce centre sera spécialisé dans les soins de santé maternelle, infantile et générale, ainsi que des maladies infectieuses. La réalisation de l’ouvrage nécessitera 2 millions de dollars d’investissement et les travaux dureront 7 mois.

A l’occasion, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a précisé que le centre servira aussi au traitement des maladies à potentiel épidémiologique. Il «comprendra un espace santé primaire, un espace modulable pour les hospitalisations, un plateau technique constitué d’un bloc opératoire, d’une unité d’imagerie et d’un laboratoire d’analyses biomédicales», a fait remarquer le Dr Younoussa Ballo, secrétaire général dudit ministère.

Matoto est la plus grande commune de la capitale Conakry. Cependant, elle manque de centres de santé et d’hôpitaux de référence. La réalisation de ce projet est censée renforcer le système de santé guinéen en général, et celui de Conakry en particulier, dont les défaillances liées à l’absence de centres de soin appropriés ont été mises à nue par la fièvre Ebola.

En lançant officiellement les travaux de construction du centre de santé, le président Alpha Condé a promis de poursuivre les investissements dans ce domaine, en vue de doter cette municipalité d’autres centres de soins modernes. «Ce que nous avons commencé n’est qu’un début. Nous ferons tout pour que Matoto ait un grand hôpital», a-t-il promis.

Par Ougna Elie Camara
Le 29/12/2015 à 17h08