Guinée: le président Alpha Condé prête serment pour un second quinquennat

Le Chef de l’Etat reconduit pour un second et dernier mandat de cinq ans a juré devant la Cour constitutionnelle de respecter «scrupuleusement» les dispositions de la Constitution guinéenne, les lois de la République et les décisions de justice. Devant ses compatriotes, Alpha Condé a également promis de «défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire guinéen et l’indépendance nationale».

Au total, 13 présidents dont l’Equato-guinéen Theodoro Obiang N’Guéma Mbasogo, le béninois Yayi Boni et le Mauritanien Mohamed Abdel Aziz ont fait le déplacement de Conakry pour assister à cette cérémonie. Trois vice-présidents dont celui du Nigeria Yemi Osinbajo et Aguila Salah Issa, président du parlement libyen de Tobrouk étaient également présents.

Le Royaume du Maroc pour sa part était représenté par le président de la Chambre des Conseillers Hakim Benchamach.

Dans une brève allocution, Alpha Condé a salué un jour «symbolique» pour la Guinée qui va contribuer, d’après lui, au renforcement du processus démocratique amorcé par le pays depuis cinq ans. Il a réitéré son engagement à préserver l’indépendance de la Guinée, sa souveraineté, son unité nationale et son rayonnement dans le monde.

Pour son second mandat qui commence le lundi 21 décembre prochain, il a annoncé une politique axée sur la lutte contre la pauvreté, la réhabilitation des infrastructures, le renfoncement des systèmes de santé et de l’éducation.

Par ailleurs, il a promis de mettre un accent particulier sur la couche juvénile. «La jeunesse et les femmes sont les actrices majeures de la renaissance de la nation guinéenne», a-t-il avoué. «Avec elles, nous construirons un nouveau pays».

Toutefois, le président dit compter sur l’esprit de dialogue et de cohésion nationale de ses compatriotes pour mener à bien sa politique. «Je demeure convaincu que c’est dans la tolérance, le pardon et la paix que nous allons ensemble faire de notre pays la Guinée un pays moderne», a lancé M. Condé.