Hillary Clinton s’excuse auprès des électeurs de Trump

Hillary Clinton, le 16 août 2016 à Philadelphie en Pennsylvanie.

Hillary Clinton, le 16 août 2016 à Philadelphie en Pennsylvanie. . AFP/Archives DOMINICK REUTER

Après les avoir traités de gens déplorables, Hillary Clinton s’est excusée hier samedi auprès des électeurs de Donald Trump.

Le 11/09/2016 à 13h09

Sous le feu des critiques, Hillary Clinton a présenté samedi ses excuses après avoir qualifié les électeurs de son rival pour la Maison-Blanche de «déplorables». La candidate démocrate à la Maison-Blanche a jugé vendredi que «la moitié» des électeurs de son adversaire républicain pouvaient être regroupés dans «un panier de gens déplorables».

La candidate démocrate à la Maison-Blanche n'aurait sans doute pas mesuré la polémique que susciteraient ses propos, vendredi soir lors d'un événement de levée de fonds à New York. A l'occasion du «gala LGBT pour Hillary» et devant de nombreux militants homosexuels, l'ancienne première dame a dressé le portrait des partisans de l'homme d'affaires.

«Pour généraliser, en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des déplorables», a alors lancé l'ancienne chef de la diplomatie américaine. Avant de détailler: «Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir». Elle avait poursuivi son raisonnement, affirmant que la plupart de ces soutiens de Donald Trump sont «incorrigibles». Quant à la seconde moitié des électeurs du républicain, elle constitue «un panier rempli de personnes qui ont l'impression que le gouvernement les a laissées tomber, que l'économie les a laissées tomber, que personne ne s'intéresse à eux (...) et ils recherchent juste désespérément le changement».

«La nuit dernière j'ai ‘généralisé en gros', et ce n'est jamais une bonne idée. Je regrette avoir dit ‘la moitié', c'était mal», a-t-elle reconnu samedi dans un communiqué face à l'ampleur d'une polémique devenue nationale.

La droite américaine a accusé Hillary Clinton de mépriser l'Américain moyen. Les militants républicains, l'organe du parti, ses responsables et surtout Donald Trump ont fustigé ses propos.

Donald Trump a lui aussi évidemment réagi en déclarant que le fait d’avoir été insultante envers ses supporters qui travaillent durs va lui coûter cher dans les sondages.

Le 11/09/2016 à 13h09