Mauritanie: bonne élève pour les énergies renouvelables

Dr

Revue de presseL’agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) classe la Mauritanie parmi les pays africains qui ont le plus promu l’utilisation de cette énergie. Elle conseille le pays à miser davantage sur son immense réserve en énergie éolienne, solaire et développer le mixte énergétique.

Le 15/01/2016 à 17h53

Selon le site d’information mauritanies1.mr, l’agence internationale, qui tient son 6e sommet à la capitale des Emirats arabes unis (Abu Dhabi), a recommandé à la Mauritanie de renforcer son réseau électrique en utilisant les énergies renouvelables.

Le rapport, réalisé avec le concours du Programme des Nations unies pour le développement, a également révélé que la Mauritanie dispose d’importantes ressources d’énergies renouvelables qui peuvent être 4 fois supérieures à ses besoins et lui valoir une exportation vers les pays maghrébins mais aussi africains.

Une précédente étude de l’IRENA sur «l'état de préparation aux énergies renouvelables de la Mauritanie conclut que le réseau électrique existant, composé de mini-réseaux, faciliterait le développement des énergies renouvelables dans ce pays».

Le pays s'attend à ce que la demande d'électricité augmente de 600 % entre 2010 et 2030, principalement sous l’impulsion des besoins de l’industrie, mais aussi du fait de la hausse de la demande des ménages.

Les rédacteurs du rapport estiment que cette transition serait effectuée principalement à l’aide de l'énergie solaire et éolienne et pourrait être renforcée par une coopération avec la région du Maghreb et avec l'Afrique occidentale, ce qui permettrait à la Mauritanie non seulement d'alimenter en énergie son propre développement économique, mais aussi, au final, de devenir un exportateur d'énergies renouvelables.

Le site mauritanies1.mr rapporte d’ailleurs, dans un récent rapport de la Banque mondiale, que la Mauritanie figure en tête des pays africains promoteurs de l’énergie renouvelable, avec une utilisation de cette énergie à hauteur de 30% dans sa capitale.

Pour rappel en 2011, l'IRENA avait donné la priorité au continent qui abrite 15 % de la population mondiale (Afrique) pour faire face aux grands défis énergétiques.

Par Souleymane Baba Tounde
Le 15/01/2016 à 17h53