On connaît les lauréats du prix Nobel de médecine

Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young ont été récompensés pour "leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent le rythme circadien", lequel s'étend sur 24 heures et permet aux êtres vivants de s'adapter aux différents moments de la journée et de la nuit, a annoncé l’assemblée Nobel.

"Leurs découvertes expliquent comment les plantes, les animaux et les humains adaptent leur rythme biologique de manière à ce qu'il soit synchronisé avec les révolutions de la Terre", ajoute la même source.

Conformément au testament d’Alfred Nobel (1833/1896), le prix doit faire honneur à "la personne qui aura fait la découverte la plus importante dans le domaine de la physiologie ou de la médecine".

Depuis son institution en 1901, le prix Nobel de médecine est revenu à 107 lauréats. Retiré à neuf reprises, de 1915 à 1942, le prix est néanmoins revenu à 39 lauréats individuels, à 32 ex aequo et a été remis 36 fois à trois lauréats.

Pourquoi donc? Dans les statuts de la Fondation Nobel, il est dit qu’un "montant du prix peut être divisé par deux œuvres, chacune étant considérée comme méritant un prix. Si un travail récompensé a été produit par deux ou trois personnes, le prix sera attribué conjointement. En aucun cas, un montant de prix ne peut être divisé entre plus de trois personnes".

De 1901 à 2016, le nombre des lauréats du prix Nobel en physiologie ou en médecine s’élève à 211, pour un âge moyen de 58 ans. Jusqu'à présent, le plus jeune lauréat est Frederick G. Banting, âgé de 32 ans lorsqu'il a reçu le prix Nobel de médecine en 1923.

Le plus ancien lauréat du prix Nobel de physiologie ou de médecine à ce jour est Peyton Rous, âgé de 87 ans lorsqu'il a reçu le prix de médecine en 1966.

Sur les 211 nobélisés en physiologie ou en médecine, seulement 12 sont des femmes. Parmi elles, Barabara McClintock est la seule à avoir reçu un prix Nobel non partagé.

Le prix Nobel 2016 de médecine a été attribué au docteur japonais Yoshinori Ohsumi (71 ans) pour ses recherches sur l'autophagie, cruciales pour comprendre le renouvellement des cellules et la réponse du corps à la faim et aux infections.