Siège autour d'Alger pour empêcher la marche des retraités de l'armée

Les marches des retraités invalides et blessés de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) sont parfois violemment réprimées.

Les marches des retraités invalides et blessés de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) sont parfois violemment réprimées. . DR

Les retraités invalides et blessés de l’Armée nationale populaire (ANP) ont voulu manifester à Alger pour faire entendre leur voix. Mais leur marche a été étouffée dans l’œuf, la police et la gendarmerie algériennes étant aux aguets.

Le 21/01/2018 à 12h51

Une nouvelle fois, les retraités invalides et blessés de l’ANP n’ont pas obtenu gain de cause. Ils ont même vu leur droit de manifester pacifiquement leur être confisqué.

Hier samedi 20 janvier, ils étaient nombreux à vouloir venir de plusieurs wilayas du pays pour se rassembler à la capitale Alger. Mal leur en a pris. Car la police et la gendarmerie étaient aux aguets.

«Des barrages filtrants de la police et de la gendarmerie ont été installés dès les premières heures de la matinée sur les principaux axes menant vers la capitale. Résultat: une circulation fortement perturbée et il était, jusqu’à 10 heures, très compliqué d’entrer dans la capitale», rapporte le site tsa-algerie.com.

Les services de l’ordre ont pris les choses en main tôt dans la matinée. Ils ont ainsi empêché les manifestants, dans plusieurs wilayas, de se rassembler avant de se diriger vers Alger. Des routes ont été bloquées et la circulation perturbée, particulièrement à Reghiaïa. 

A l’est du pays, un autre rassemblement des anciens de l’ANP a été empêché. «Plusieurs centaines d’anciens militaires ayant tenté de rejoindre Sétif à pied, par l’autoroute, ont été bloqués par les gendarmes entre El-Eulma et Sétif», ajoute le média algérien.

Pour rappel, le dimanche 21 mai 2017, les forces de sécurité algériennes ont violemment réprimé une marche des retraités de l'Armée nationale populaire (ANP), faisant plusieurs blessés parmi les protestataires, soulignent les médias locaux.

Par Abdelkader El-Aine
Le 21/01/2018 à 12h51