Vague de froid en France: Segolène Royal diligente une réunion de crise

Ségolène Royal, vivement critiquée, répond. 

Ségolène Royal, vivement critiquée, répond.  . DR

La ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, a convoqué tous les opérateurs du marché de l’énergie à une réunion de crise vendredi 13 janvier, afin d’examiner les modalités de réduction de l’électricité, à cause de la vague de froid qui va s’abattre la semaine prochaine sur la France.

Le 12/01/2017 à 19h35

Cette nouvelle vague de froid sera plus longue et plus rude que celle de la semaine passée. Météo France prévoit des températures très froides sur toute la France, à partir du 17 jusqu'au 22 janvier, pouvant atteindre jusqu’à moins 11 degrés dans le centre du pays.

"Météo France annonce une vague de froid significative la semaine prochaine sur l'ensemble du territoire français. Dans ce contexte, nous souhaitons échanger avec vous sur les messages de réduction de la consommation qui pourront être transmis aux consommateurs", ont expliqué les services du ministère de l’Environnement à Electricité de France (EDF) et aux autres opérateurs.

Le Réseau de transport d’électricité (RTE) prévoit des pics de consommation historiques du 18 au 20 janvier, comme cela a été le cas en février 2012 lors de la dernière grande vague de froid quand les chutes de neige avaient paralysé une partie de la France.

Selon Météo France les températures seront inférieures de huit degrés aux normales saisonnières, la semaine prochaine.

Il faut remonter à 1956 pour avoir des écarts aussi importants. Ce niveau est d’autant plus extrême que RTE garantit "un approvisionnement maîtrisé" en électricité jusqu’à trois degrés en dessous des températures habituelles. Au-delà de six degrés d’écart, les moyens exceptionnels sont alors enclenchés.

Il y a lieu de souligner que tous les opérateurs en électricité vont lancer une campagne de sensibilisation des consommateurs pour limiter leurs usages d’électricité aux heures de pointe, le matin et le soir.

Par ailleurs, la France importera un maximum d’électricité, jusqu’à l’équivalent des sept réacteurs nucléaires, qui sont actuellement à l’arrêt dans l’Hexagone.

Le 12/01/2017 à 19h35