VIDÉO. Aéroport Paris-Orly. Quand le Général Khaled Nezzar frappe un Algérien, qui l’interpellait sur ses crimes

La vidéo postée pas plus tard qu’hier vendredi produit un effet viral et suscite des commentaires tout aussi indignés les uns que les autres sur la centrifugeuse des réseaux sociaux. On y voit un Algérien interpeller dès sa descente à l’aéroport Paris-Orly, le Général Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense (1992-1994), en lui assénant: «Tu as égorgé des gens, que viens-tu faire en France?».

Face à cette accusation, qui a valu à l’artisan de la tristement célèbre guerre civile (années 90), avec son long cortège funèbre (250.000 morts!), une poursuite judiciaire en Suisse, où il a été arrêté en 2011, avant d’être libéré sous caution grâce à une intervention algérienne, Khaled Nezzar a d’abord fait mine de ne rien entendre. Mais devant l’insistance du manifestant, un jeune Algérien, l’ancien général 4 étoiles se retourne et utilise sa béquille pour le frapper.

La séquence filmée par un badaud à l’aéroport parisien révèle ainsi la vraie nature de Khaled Nezzar méprisant envers son concitoyen, qui l’interpellait à mains nues et sans aucune violence sur son pedigree sanguinaire.

Comptable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ancien chef d’état-major de l’ANP a été soustrait dernièrement à la justice de son pays en contrepartie de son allégeance au nouveau satrape d’Alger, le général Ahmed Gaïd Salah, devant qui il s'est courbé en vendant Saïd Bouteflika et l’ancien patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS, renseignement militaire), le général Toufik, arrêté et mis sous mandat de dépôt en avril dernier par le tribunal militaire.

Vu d'ici, ce n'est pas un secret que Khaled Nezzar a fait de la haine anti-marocaine son cheval de Troie pour gagner les faveurs d’un régime algérien résolument hostile à l'intégrité territoriale du royaume. Pour s’en apercevoir, il n’est qu’à constater que le site Algériepatriotique, champion toutes catégories dans le registre «Marocophobie», appartient bel et bien à son fils, Lotfi Nezzar.