Vidéo. Algérie: nouvel hommage à la photo du président Bouteflika

L'hommage rendu, samedi 24 mars 2018, au président Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de la Journée nationale de l’Avocat.

L'hommage rendu, samedi 24 mars 2018, au président Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de la Journée nationale de l’Avocat. . DR

Le 26/03/2018 à 11h47

VidéoL’Algérie célébrait hier, samedi 24 mars, la Journée nationale de l’avocat. Un hommage particulier a été rendu pour l’occasion au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Un hommage qui étonne et détonne. Voici pourquoi.

La Journée nationale de l’avocat en Algérie n’est pas passée inaperçue. Et pour cause, le président de la République a adressé un message aux participants à cet événement célébré en grande pompe. Message dans lequel il faisait montre de son «inquiétude» pour son pays.

Dans son message lu par le ministre de la Justice, Tayeb Louh, Boureflika a appelé les Algériens à «préserver la cohésion sociale et l’unité nationale ainsi qu’à atténuer les situations de tensions et de partis pris qui sont nuisibles au consensus».

Mais passons outre ce message dont le commentaire a été fait, hier, par le360. Ce qui a le plus étonné est l’hommage rendu au président.

Au fait, quoi de plus normal que de rendre hommage à une «illustre» personnalité! Sauf que ce «bel» hommage n’a pas été fait directement à la personne concernée, mais plutôt à sa photo.

Incapable de se déplacer, en raison d'un AVC (accident vasculaire cérébral) diagnostiqué en 2013 à Parids, Bouteflika a, semble-t-il, trouvé la parade en envoyant à sa place son portrait!

En effet, ce n’est pas la première fois que "Fakhamatoho" procède de la sorte. Jeudi 18 janvier, au Centre international des conférences à Alger, des responsables ont tenu à rendre hommage au président Abdelaziz Bouteflika pour célébrer, disait-on, ses réalisations en faveur de la nation. Il a été honoré en la «personne» de son image qu’on a entourée d’une écharpe. 

Sur les réseaux sociaux, les Algériens se sont insurgés, manifestant une nouvelle fois leur indignation.

Par Abdelkader El-Aine
Le 26/03/2018 à 11h47