Yémen: le bilan d’une attaque attribuée aux Houthis grimpe à 83 morts

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Au moins 83 soldats progouvernementaux ont été tués dans une attaque attribuée aux rebelles Houthis, à l'est de la capitale Sanaa, après des mois de calme relatif au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique en proie à la guerre depuis près de cinq ans.

Le 19/01/2020 à 13h12

L'attaque, l'une des plus meurtrières contre des soldats du gouvernement, a visé samedi la mosquée d'un camp dans la province de Marib à l'est de Sanaa, ont indiqué dimanche des médecins et des responsables militaires.

Les victimes ont été transportées dans l'hôpital de la ville de Marib, chef lieu de la province de même nom, où des sources médicales et militaires ont annoncé un nouveau bilan de 83 morts et 148 blessés parmi les soldats.

Un premier bilan de 70 morts et de 50 blessés a été révisé à la hausse après le décès de nombreux blessés, ont expliqué ces sources en affirmant que l'attaque avait été lancée par les Houthis. Ceux-ci ne l'ont pas revendiquée à ce stade. 

La télévision Al-Hadath, à capitaux saoudiens, a montré ce qu'elle a affirmé être des images de la mosquée dévastée par l'attaque avec des traces de sang sur les murs. Des restes humains jonchaient les tapis qui ont été imbibés de sang au milieu de morceaux de charpente métallique effondrés du toit.

L'attaque intervient après une offensive des forces progouvernementales contre les rebelles dans la zone de Nihm, au nord de Sanaa, selon ces responsables.

L'offensive se déroule avec le soutien de la coalition menée par l'Arabie saoudite qui intervient au Yémen contre les rebelles appuyés par l'Iran.

Le 19/01/2020 à 13h12