Affaire Sâad Lamjarred: quand la mère de Laura Prioul parle au "New York Times"

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Olga Cohard, la mère de Laura Prioul qui accuse Saâd Lamjarred de viol aggravé, parle pour la première fois aux médias. Dans un entretien téléphonique accordé au journal américain le "New York Times", elle se dit confiante quand à l'issue du procès.

Le 29/11/2017 à 10h01

La mère de Laura Prioul, la plaignante dans l’affaire Saâd Lamjarred, s’appelle Olga Cohard. Elle est âgée de 47 ans et exerce la profession d'assistante sociale. C’est le New York Times qui le révèle dans sa dernière livraison. Elle déclare, dans un entretien téléphonique accordé à un journaliste du quotidien américain, aider sa fille et se dit confiante quant à l’issue du procès. «Laura est une femme très forte mais qui a besoin d’être accompagnée», ajoute-t-elle.

L’article du New York Times rappelle que souvent, bien malgré elles, les victimes d’agressions sexuelles commises par des célébrités deviennent à leur tour célèbres et obtiennent le soutien de l'opinion. Ce ne fut pas le cas pour Laura Prioul. En effet, le chanteur populaire est défendu par un public fervent. «Même en dehors du Maroc, les fans de Saâd Lamjarred le défendent. Au Liban et en Jordanie, ses chansons sont souvent reprises et les fans expriment leur indignation vis-à-vis de Laura Prioul», lit-on.

Et le journal américain de reprendre: «La semaine où Laura Prioul a sorti sa vidéo, M. Lamjarred était la vedette du magazine marocain Version Homme. Dans cette interview, il a dit ne pas pouvoir parler afin de laisser la justice fonctionner et agir en toute sérénité».

L’article du New York Times revient sur toute l’affaire du chanteur pop Saâd Lamjarred, accusé de viol aggravé en France depuis le 29 octobre 2016. Alors que le procès devrait démarrer d’un jour à l’autre, Laura Prioul est sortie de son silence en diffusant au début du mois de novembre une vidéo-témoignage qui a fait le tour des réseaux sociaux.

Interrogé à son tour par le New York Times, l’avocat Éric Dupond-Moretti a souligné que cette vidéo ne l’intéressait pas. «Je crois que la justice ne se fait pas à travers des vidéos ou sur internet, et c’est mieux ainsi», a-t-il déclaré. L’avocat français a affirmé qu’aucune date n’avait été arrêtée pour l’instant concernant le procès.

Par Qods Chabaa
Le 29/11/2017 à 10h01