Brigitte Bardot dénonce à nouveau «les sacrifices rituels imposés par l'Islam», à quelques jours de l'Aïd el-Kébir

Brigitte Bardot, présidente de la Fondation Brigitte Bardot pour la protection des animaux.

Brigitte Bardot, présidente de la Fondation Brigitte Bardot pour la protection des animaux. . DR

Dans une lettre incendiaire adressée au gouvernement français, l’ancienne pin up et présidente de la Fondation Brigitte Bardot a dénoncé les maltraitances animales dans lesquelles elle classe la fête du sacrifice de l’Aïd el-Kébir.

Le 08/07/2021 à 14h01

Dans une tribune publiée sur Twitter le 7 juillet, intitulée «Requiem pour les animaux», l’ancienne actrice française, égérie du cinéma des années 1960, s’en est violemment prise à l’inaction du gouvernement français en matière de protection des animaux.

«J’en ai marre, j’en ai ma claque!» s’insurge-t-elle face à un constat qu’elle juge «hallucinant et monstrueux».

«Allez-vous faire voir!» lance-t-elle avec rage, en poursuivant, «je veux obtenir à n'importe quel prix une prise de conscience des atrocités, des cruautés, des tortures et des souffrances que les animaux subissent chaque jour en France dans une indifférence générale», évoquant notamment «les sacrifices rituels imposés par l'Islam».

Et de poursuivre, en visant cette fois-ci l’égorgement halal des animaux, «comment accepter sans vomir que chaque jour 3 millions d’animaux soient égorgés à la chaîne dans une épouvante insoutenable dans les 249 abattoirs de France avec dérogations pour les supplices que sont les sacrifices rituels interdits par les lois européennes et françaises».

Ce n’est pas la première fois que la militante pour les droits des animaux s’en prend au rituel musulman. Elle avait ainsi dénoncé en juillet dernier, «l'immonde fête religieuse de l’Aïd-el-Kébir, qui comme tous les ans depuis des années sacrifiera, cruellement, sans étourdissement préalable, des centaines de milliers de moutons qui, après une longue et douloureuse agonie, perdront conscience, étouffés par le sang qui coulera à flots de leurs gorges ouvertes». Elle remettait alors en cause des «traditions archaïques» sur le sol français, en décrétant que «la France n’est pas une banlieue de Bab El-Oued et (que) nous sommes en opposition totale avec la souffrance atroce que cette tradition barbare impose à nos moutons».

Par Leïla Driss
Le 08/07/2021 à 14h01