«Il faut être deux pour danser le tango»: Pamela Anderson en pleine introspection après sa rupture avec Adil Rami

Pamela Anderson et Adil Rami

Pamela Anderson et Adil Rami . DR

C’est toujours sur instagram que Pamela Anderson poursuit l’épanchement de ses souffrances suite à sa rupture avec le footballeur Adil Rami.

Le 08/07/2019 à 14h43

Cette fois-ci, pas d’accusations à l’encontre de son ex mais un long cheminement intérieur pour essayer de comprendre le pourquoi du comment.

«Il faut être deux pour danser le tango» annonce-t-elle en préambule d’un long post dans lequel la blonde de Malibu, qui refuse de souffrir encore à cause d’un homme, entend se remettre en question.

«Aussi bizarre que cela puisse paraître, je réalise que je ne peux pas le blâmer pour tout. Je l’ai accepté. Je l’ai permis. Je le savais (tout au fond de moi) et j’ai apparemment beaucoup de travail à faire sur moi-même» écrit-elle.

«Peut-être l’ai-je aussi utilisé. Peut-être dois-je affronter ma propre noirceur. J’ai encore beaucoup à apprendre. Etre en colère contre moi-même est donc le premier pas pour aller dans la bonne direction (plutôt que de blâmer les autres)». Exit donc le ton revanchard des premiers écrits d’une Pamela Anderson blessée en apprenant que Adil Rami était encore en relation avec son ex-femme et mère de ses enfants, Sidonie Biémont. L’heure est à l’apaisement.

«Dans nos têtes, nous pouvons chercher une chose, mais inconsciemment, nous trouvons toujours exactement la personne dont nous avons besoin et qui nous permet de comprendre notre “mode opératoire”» écrit-elle.

Et de poursuivre, «c’est douloureux, mais ça aide à voir la réalité en face, faire face à ce que nous avons été jusqu’à présent, afin de faire les changements qui s’imposent.»

Entre les lignes, on entrevoit le passé douloureux de Pamela Anderson, victime de plusieurs viols collectifs alors qu’elle était enfant, puis plus tard d’un mari violent, Tommy Lee.

«Le problème est que ces schémas ont été intériorisés, au point qu’on se sente confortable, familier quand on rencontre des gens qui finiront par nous trahir. Parce qu’ils ressentent cette même vibration, comme tous ceux qui nous ont fait la même chose pendant notre enfance.»

La solution à ce cercle vicieux que l’on entretient soi-même et dans lequel on se complaît?

«Ce n’est que quand on est prêts à s’aimer soi-même de manière inconditionnelle, non pas d’un point de vue égocentrique mais spirituel, qu’on est prêts à ne plus se trahir soi-même, que nous attirons alors des personnes qui ne nous trahirons pas» répond-elle.

Et de conclure, en colère mais clairvoyante: «je suis en colère contre moi-même d’avoir pu consacrer autant de temps et d’énergie à croire en la mauvaise personne. Je dois faire plus attention à mes propres besoins: amour, acceptation, respect et confiance. Je ne peux attendre cela de personne d’autre. Je dois me le donner à moi-même. Sincèrement et inconditionnellement. Je ne suis pas parfaite, j’accepte mes lacunes. Peut-être que si je me donne tout cela à moi-même je serai meilleure pour le donner aux autres. Et là, j’attirerai le même genre de personnes dans ma vie.»

Par Leïla Driss
Le 08/07/2019 à 14h43