Vidéo. Ayoub Fahid: «la musique, la comédie, mon père et moi»

le360

Le 30/05/2021 à 14h32

VidéoDans cet entretien avec Le360, Ayoub Fahid explique pourquoi il a opté pour la musique et n’a pas marché sur les pas de son père, le célèbre comédien Abdelkhalek. Sa relation avec son géniteur, ses débuts, ses ambitions… De tout cela, il parle à cœur ouvert.

«J’ai 25 ans et je suis un artiste débutant.» Voici comment il se présente, sans fausse modestie. Ayoub Fahid ne cache pas qu'il lui a semblé risqué de vivre à l’ombre de son père, le célèbre comédien Abdelkhalek, qui n'est pas à présenter. Mais Ayoub affirme qu’il tient mordicus à réaliser un rêve d’enfant, celui de devenir chanteur. 

«Tout enfant, je chantais à l’école et à la maison en famille. Au fil du temps, cette passion a grandi en moi et je tenais à la concrétisais. Et c’est lors d’un voyage aux Emirats arabes unis que j’ai décidé bifurquer vers le chant», confie le jeune artiste.

Ayoub Fahid avoue, cependant, que son père n’était pas enthousiaste à l’idée de le voir intégrer le monde de la musique. «C’est après d’âpres discussions que j’ai pu le convaincre. Il voulait me voir me réaliser dans un autre domaine. Je lui ai dit que le seul domaine où je peux me réaliser est le chant. Il a alors fini par céder à ma volonté», explique-t-il. 

Quant à savoir pour quelle raison son père s’opposait à ce qu’il devienne un artiste, il balance cette vérité: «c’est normal, tout artiste connaissant fort bien les difficultés du domaine, ne souhaiterait pas que son fils devienne artiste. Je pense que c’est compréhensible». 

Son premier opus, Nrouh ou Nkhallik (Je pars et te laisse) est un morceau de Raï. Une chanson qui évoque, selon le jeune chanteur, «les souffrances des jeunes Marocains confrontés à la solitude après s’être quittés par leur amour». 

Quant à savoir si la chanson reflète une expérience personnelle, l’artiste reste évasif, et se contente de dire: «peut-être».

Mais pourquoi n’a-t-il pas opté pour la comédie? «Tout simplement parce que c’est trop difficile», reconnait-il sans détour.

Et bien évidemment, il ne peut s’empêcher dire un mot à l’égard de son père: «Abdelkhalek Fahid, que vous connaissez à la télé ou au théâtre, est un père aimant, affectueux et attentionné. Et aussi un homme de valeur, fidèle à ses amis et proches».

Par Ghania Djebbar et Khadija Sebbar
Le 30/05/2021 à 14h32