A quelque chose… coronavirus est bon

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Revue de presseKiosque360. En dépit de la peur et de la panique provoquées par la propagation du coronavirus, la crise pandémique a révélé l’image authentique de la société marocaine solidaire, responsable et ferme pour faire face au mal.

Le 27/03/2020 à 19h10

A quelque chose malheur est bon. Cet adage, qui signifie qu’il ne faut pas oublier les effets positifs de toute chose, s’applique aujourd’hui dans ce contexte de crise pandémique. Car en dépit de la peur et de la panique provoquées par le coronavirus, cette situation de crise a révélé l’image authentique de la société marocaine. Ainsi, les valeurs de solidarité, de responsabilité, de rigueur et de courage ont pris le dessus dans cette bataille, fait remarquer le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du week-end des 28 et 29 mars.

Ainsi, des responsables, hommes et femmes, jusque-là méconnus de l’opinion publique, en raison de la nature de leurs fonctions dans le circuit administratif, ont investi le terrain pour sensibiliser les citoyens, répondre à leurs demandes et veiller à la stricte application des mesures prises par les autorités compétentes dans le cadre de ce confinement général. Dans l’exercice de leurs fonctions, souligne le quotidien, ces responsables ont fait preuve de professionnalisme, de responsabilité, d’humanisme, de civisme et d’esprit d’initiative. Cette distinction a d’ailleurs été véhiculée sur les réseaux sociaux, où l’on a pu voir des images de femmes caïds en première ligne pour faire appliquer les lois en vigueur en cette période de crise.

«Nous avons vu des agents d’autorité (hommes et femmes) donner des leçons de patriotisme et d’altruisme au service de la patrie», écrit le quotidien. De même, les images ont montré des femmes et des hommes des forces armées royales, de la gendarmerie royale et des forces auxiliaires agissant ensemble et en rangs unis pour combattre l’épidémie. Les uns et les autres travaillent jour et nuit dans des conditions parfois difficiles. Pour eux, le devoir est au-dessus de toute autre considération, souligne le quotidien.

Dans cette bataille contre l’épidémie, des Marocains ont répondu à l’appel du devoir et de la patrie, en montant au créneau pour combattre le coronavirus. Ce sont des infirmiers, des médecins et d’autres professionnels de la santé qui sont sur le front pour affronter l’épidémie à leurs risques et périls. Ce sont des filles et des fils du Maroc ayant opté pour des disciplines médicales afin de servir la patrie. Et ils étaient au rendez-vous. Parmi les images qui circulent, le quotidien s’arrête sur celles de ces combattants des rues qui assurent la propreté de la ville. Cette catégorie socioprofessionnelle, armée de patience, de patriotisme et de persévérance, était également mobilisée sur le front pour vaincre l’épidémie. La conjoncture, poursuit le quotidien, a également montré les images d’un peuple imprégné de civisme, qui s’est adapté aux mesures prises dans le cadre du confinement.

Cette crise pandémique a mis en lumière la fibre sociale de la société marocaine qui alimente le fonds spécial dédié à la lutte contre l’épidémie, se distingue par des actes de solidarité, ou des employeurs qui ont maintenu les salaires de leurs salariés. Malgré cet élan de solidarité, fait remarquer le quotidien, d’autres défis restent à relever comme la prise en charge des personnes ayant perdu leur source de revenus. Mais, conclut le quotidien, le Maroc, armé de ses valeurs de solidarité, d’union et de patriotisme, vaincra la pandémie.

Par Mohamed Younsi
Le 27/03/2020 à 19h10