Abdelilah Benkirane, tête de liste du PJD à Salé

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Une guéguerre de candidatures se livre au sein du PJD. La mise à l’écart de plusieurs figures du parti fait beaucoup de mécontents. Grande surprise: Abdelilah Benkirane, l’actuel SG du parti et Chef de gouvernement, est choisi tête de liste à Salé.

Le 08/08/2016 à 20h47

Au sein du Parti de la Justice et du développement, c'est une véritable guerre des candidatures qui a lieu entre différentes instances du parti, notamment la Commission des régions et le secrétariat exécutif du parti. Des informations donnent l’actuel SG du parti et Chef de gouvernement tête de liste de son parti à Salé, fait savoir le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 9 août. Si cette affaire a déjà été rendue publique au vu du ralliement de plusieurs candidats potentiels au Parti Authenticité et Modernité, les observateurs s’attendent à des guéguerres internes qui ne manqueront pas d'opposer les dirigeants régionaux à certains membres de la direction du parti, explique le journal. Selon le quotidien, les tractations internes qui ont lieu au sein de la Commission interrégionale se sont soldées par la mise à l’écart de plusieurs ministres tels que Bassima Hakkaoui, Abdelkader Amara, Jamila El Mossali et même des membres de la direction du parti tels que Khalid Bouqarîi, Soulayman Amrani et Khalid Rahmouni.. Mais la surprise, affirme Al Ahdath, réside surtout dans le fait que le parti entend présenter son SG et actuel Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, tête de liste à Salé-Tabriquet, en remplacement de l’inamovible Mohamed Zouiten qui a été lâché cette fois-ci par les siens puisqu’une seule voix, parmi les trente-cinq membres de la Commission, a validé sa candidature. La candidature de Benkirane, selon le journal Assabah serait un signal fort donné par le parti, pour le cas où le PJD serait contraint de regagner les rangs de l’opposition, avec l’arrivée de son adversaire politique à la Primature. Et le journal d’ajouter que plusieurs ministres ont acquis, en revanche, la validation de la même Commission, dont Abdelaziz Rebbah à Kénitra, Lahcen Daoudi à Béni Mellal et Najib Boulif à Tanger.

Par Mustapha Nouri
Le 08/08/2016 à 20h47