Administration territoriale: bientôt une nouvelle série de nominations

DR

Revue de presseKiosque360. De nouvelles nominations sont attendues au niveau de l’Administration territoriale, dans les jours à venir. Une liste de candidats est en cours de finalisation. Certains, mal notés par leurs supérieurs, ont été recalés, notamment pour fréquentation d'hommes politiques de leur région.

Le 07/04/2016 à 20h55

Le ministère de l’Intérieur s’apprête à annoncer une série de nominations au sein de l’Administration territoriale, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 8 avril. Ce changement de postes concerne principalement les secrétaires généraux des wilyas, provinces et préfectures. Sont également concernés les pachas, les chefs de cercles, les directeurs des affaires générales (DAG) et les agents d’autorité (caïds).

Selon le journal, le directeur des affaires générales au ministère de l’Intérieur planche actuellement, avec ses adjoints, sur la liste finale des nouveaux responsables. Toutefois, la liste ne sera définitive qu’après sa validation par le ministre. Les nominations devraient être annoncées dans les jours à venir.

Le journal, qui cite des sources au ministère de l’Intérieur, affirme que le ministre suit de près, et en personne, le processus de sélection des nouveaux responsables de l’Administration territoriale. C’est ainsi qu’il a décidé de recaler neuf candidats sur une première liste. Les personnes concernées étaient candidates aux postes de secrétaire général et de Pacha, mais elles ont été disqualifiées sur la base de rapports les concernant soumis au ministre. Les agents d’autorité sont, en effet, notés tout au long de leur carrière professionnelle par leurs supérieurs, les walis et gouverneurs. Leur promotion dépend en grande partie de cette note qui rend compte de leur rendement et des erreurs commises dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions. 

Par ailleurs, affirme le journal, plusieurs secrétaires généraux de provinces et préfectures devraient regagner, sans fonction, les services centraux du ministère de l’Intérieur. Leur mise au garage est due à leur difficulté de cohabiter avec les gouverneurs ou à leur fréquentation d'hommes politiques de leur région, quand ce n’est pas celle de femmes hors du cadre du mariage. En même temps, le ministère de l’Intérieur refuse de prolonger le service des agents en âge de départ à la retraite. C’est le cas de vingt-six responsables de l’Administration territoriale qui seront mis à la retraite cette année.Le ministère de l’Intérieur s’est aussi engagé dans un vaste processus de modernisation de l’Administration territoriale, en vue des élections législative du 7 octobre prochain. Ce programme touchera essentiellement la gestion des ressources humaines et financières.

Par Amyne Asmlal
Le 07/04/2016 à 20h55