Adoption de l'accord agricole Maroc-UE: voici la réaction de l'eurodéputé Gilles Pargneaux

Strasbourg, ce mercredi 16 janvier 2019. Réunion, avant le vote par le Parlement européen, entre Gilles Pargneaux, eurodéputé, et Mohamed Cheikh Biadillah, conseiller parlementaire, tous deux co-présidents du Groupe d'amitié UE-Maroc. 

Strasbourg, ce mercredi 16 janvier 2019. Réunion, avant le vote par le Parlement européen, entre Gilles Pargneaux, eurodéputé, et Mohamed Cheikh Biadillah, conseiller parlementaire, tous deux co-présidents du Groupe d'amitié UE-Maroc.  . DR

Après l'adoption, ce mercredi à Strasbourg, de l'accord agricole liant l'Union européenne (UE) et le Maroc, l'eurodéputé français Gilles Pargneaux s'est dit "heureux" et "très satisfait" que cette convention ait été approuvée à une large majorité.

Le 16/01/2019 à 13h33

"Je suis heureux et très satisfait pour l'Europe, mais aussi pour le Maroc et les Sahraouis, qui auraient été pénalisés si cet accord n'avait pas été adopté", a affirmé Gilles Pargneaux, co-président du Groupe d'amitié UE-Maroc, dans une déclaration pour Le360, depuis Strasbourg.

"Cela renforcera le partenariat, a-t-il souligné, entre l'UE et le Maroc. Ce partenariat n'est pas seulement un partenariat commercial mais [aussi] un partenariat politique".

De son coté, Mohamed Cheikh Mohamed Biadillah, présent ce mercredi à Strasbourg pour ce vote crucial en sa qualité de co-président du groupe d'Amitié UE-Maroc aux côtés de Gilles Pargneaux, affirme que ce "vote massif traduit la crédibilité du Maroc et renforce les relations avec l'UE".

"Il montre, ajoute Mohamed Cheikh Biadillah, que la population des provinces sahariennes a été dûment consultée, en adhérant au développement socio-économique dont elles tirent les bénéfices".

"Ce développement augure de l'avenir de ces provinces en tant que pôle de développement au sud du Maroc et en tant que pont entre l'Afrique subsaharienne, le Maroc et l'Europe. Ce partenariat s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud initiée par le roi Mohammed VI", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 16/01/2019 à 13h33