Albares: en soutenant l'initiative marocaine d'autonomie, l’Espagne veut contribuer au règlement du conflit du Sahara

José Manuel Albares Bueno, ministre espagnol des Affaires étrangères, s'adresse aux journalistes lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Riga, en Lettonie, le 30 novembre 2021.
	 

José Manuel Albares Bueno, ministre espagnol des Affaires étrangères, s'adresse aux journalistes lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Riga, en Lettonie, le 30 novembre 2021.   . Gints Ivuskans / AFP

En soutenant l’initiative marocaine d'autonomie comme «la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», au sujet du Sahara marocain, l’Espagne veut contribuer à résoudre cette question qui n’a que trop duré, a affirmé, mardi 22 mars 2022, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

Le 22/03/2022 à 20h24

L'objectif de cette décision est de «contribuer à mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 46 ans», a relevé José Manuel Albares au Sénat espagnol, assurant que l’Espagne a emboîté le pas à d’autres puissances mondiales ayant soutenu l’approche marocaine.

La position de l'Espagne est «très similaire à celle adoptée par la France et l'Allemagne, à savoir que le plan d'autonomie marocain est la base la plus réaliste», a insisté le chef de la diplomatie espagnole.

«Je ne crois pas que quiconque pense que la position de ces deux pays se situe en dehors de la légalité internationale», a fait observer le ministre espagnol des Affaires étrangères, précisant que la position exprimée par le gouvernement espagnol est conforme à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité, y compris la dernière résolution 2602.

Elle s’inscrit également dans le cadre du soutien de la mission de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a-t-il encore ajouté.

Par ailleurs, José Manuel Albares a mis l’accent sur l’importance des relations avec le Maroc, assurant que «la relation avec notre voisin du Sud est fondamentale en termes de gestion des flux migratoires, de sécurité et de lutte contre le terrorisme».

Le 22/03/2022 à 20h24