Ambassadeur de France auprès de l’ONU: «La résolution est un pas dans la bonne direction»

François Delattre, représentant permanent ambassadeur de la France auprès de l'ONU.

François Delattre, représentant permanent ambassadeur de la France auprès de l'ONU. . DR

Intervenant à la suite de l’adoption de la nouvelle résolution sur le Sahara, l'ambassadeur représentant permanent de la France auprès de l’ONU, François Delattre, a estimé que cette résolution constituait «un premier pas en avant dans la bonne direction».

Le 29/04/2016 à 17h06

Première déclaration à chaud du représentant permanent ambassadeur de la France auprès de l’ONU, suite à l’adoption de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité ce vendredi 29 avril. «C’est un premier pas en avant dans la bonne voie », s’est félicité le représentant de la France, François Delattre, dont le rôle, combiné à celui de ses homologues égyptien et sénégalais, a été décisif dans la défense de la position marocaine.

Pour sa part, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU a fait valoir « l’attention minutieuse » avec laquelle le texte final de la résolution a été rédigé, sur le volet notamment de la Minurso, pomme de discorde entre le Maroc et le secrétariat général de l’ONU. Sur ce point, le diplomate égyptien a appelé à déterminer «les causes» ayant poussé le Maroc à prendre les mesures de rétorsion contre la composante civile et politique de la Minurso, pointant ainsi clairement le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, pour sa responsabilité dans ce développement.

Grande surprise, la position de la Russie, qui s’est abstenue de voter en faveur de la nouvelle résolution sur le Sahara. Une initiative d’autant plus surprenante que cette déclaration faite par l’ambassadeur russe auprès de l’ONU, à l’issue de l’adoption de cette résolution. Le diplomate russe a, en effet, estimé qu’il fallait en finir avec l’utilisation des termes «crédibles» et «sérieux», en allusion à un paragraphe de la résolution dans laquelle le Conseil de sécurité salue les efforts du Maroc pour trouver une solution politique au conflit saharien.

Par Ziad Alami
Le 29/04/2016 à 17h06