Antiterrorisme. L'efficacité du renseignement marocain mise en exergue en France

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN.

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN. . DR

Dans un article publié mercredi 9 mai, le journal «Le Dauphiné» fait l’éloge des services de renseignements marocains dans la lutte contre le terrorisme en reprenant des extraits du livre d’Alain Jourdan «Le Maroc sur la ligne de front» qui fait de notre pays un modèle d’efficacité en la matière.

Le 11/05/2018 à 11h56

Le quotidien français Le Dauphiné publie, dans son édition du mercredi 9 mai, un article intitulé «L’antiterrorisme au Maroc» qui décrit la réussite de notre pays dans la lutte contre le terrorisme. L’efficacité des services de renseignement marocains est telle que beaucoup de pays, voire des puissances mondiales sollicitent leur contribution pour démanteler des réseaux terroristes. Le journal se base essentiellement sur le livre du journaliste-écrivain, d’Alain Jourdan «Le Maroc face au front». L’auteur articule son enquête sur la transformation des services de renseignement, la déradicalisation et sur l’Islam modéré prôné par le roi Mohammed VI.

Le journal commence par mettre en exergue un phénomène qui interpelle plus d’un quand il cite un extrait du livre où l’auteur écrit que la plupart des terroristes ont la nationalité marocaine mais, ô paradoxe, ils ne vivent pas au Maroc. Il fait référence à tous ces jihadistes d’origine marocaine qui sont embrigadés par les idéologues extrémistes en Belgique, en France, en Espagne, aux Pays-Bas et ailleurs. Ce qui n’empêche pas les pays qui disposent des meilleurs services de renseignements dans le monde (USA, Russie, France, Belgique, Allemagne) de solliciter l’aide de leurs homologues marocains devenus experts en matière de lutte contre le terrorisme.

Le journal cite Alain jourdan quand il écrit que la création du Bureau central d’investigation judiciaire ( BCIJ) après la fusion de la DST avec la DGSN, est à l’origine de ces performances, d’autant plus qu’elle a permis au Maroc de «Traiter la question du terrorisme dans la légalité…Question de changement de pratique donc, mais qui fait toute la différence sur l’échiquier politique international». Autrement dit et malgré le fait que le Maroc ait fait l’objet de plusieurs attentats terroristes meurtriers, il a adopté une législation antiterroriste qui respecte les droits de l’Homme.

Ce faisant, le Maroc est devenu un partenaire indispensable pour ses alliés, comme le relaie le Dauphiné: «Tout le monde reconnaît l’efficacité du renseignement comme de la lutte contre Daech et Al Qaida…Quand il y a eu les attentats du Bataclan, le Maroc a fourni des tas de renseignements qui ont servi à des interpellations». Les autorités françaises l’ont reconnu officiellement comme leurs homologues espagnols et belges quand leurs pays ont été frappés par des attentats.

Cependant, rappelle le journal, en se référant toujours au livre «le Maroc sur la ligne de front» de Alain Jourdan, le Maroc ne s’est pas contenté du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. Il s’est penché sérieusement sur la prévention, la déradicalisation et surtout la continuité dans un Islam modéré prôné par le roi Mohammed VI comme le relate l’auteur de l’article: «Dans les mosquées marocaines est souvent prêché un Islam du juste milieu et de l’ouverture…le pays a été d’ailleurs toujours un berceau culturel», conclut le Dauphiné.

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Par Hassan Benadad
Le 11/05/2018 à 11h56