Appel des USA pour combattre le terrorisme en Afrique

La lutte contre le terrorisme ne peut réussir en l'absence coordination entre les puissances régionales.

La lutte contre le terrorisme ne peut réussir en l'absence coordination entre les puissances régionales. . DR

Les Etats-Unis ont appelé, samedi à Rabat, les puissances régionales à conjuguer leurs efforts pour lutter contre le terrorisme en Afrique.

Le 27/10/2013 à 10h50

Les Etats-Unis ont partagé à Rabat leurs vives préoccupations quant à la montée du terrorisme en Afrique en appelant samedi les puissances régionales à "coordonner leurs efforts de lutte contre le terrorisme dans le continent noir", a constaté un journaliste de Le360. Ce message a été transmis par Amanda J. Dory, sous-secrétaire adjoint américain pour les affaires africaines au département de la Défense, lors de la deuxième journée de "The Atlantic Dialogues", un forum organisé par l’OCP en collaboration avec le Fonds américain Marshall.

"Les discussions sur la stabilité en Afrique ont changé au cours de la dernière décennie, passant des sujets sur la guerre et le génocide à ceux des poches de conflit et de l’insurrection", a déclaré le haut responsable américain au cours d’un panel sur la stabilité régionale en Afrique. Dans un document rendu public, Amanda J. Dory a estimé que "nous assistons à l’arrivée (en Afrique) des éléments transnationaux en profitant des griefs locaux". "C’est vraiment le défi du moment. C’est un mélange toxique. Il y a un échange transfrontalier de la finance, de l’expertise et des combattants", a-t-elle affirmé.

Le chef de l’armée de l’air d’Italie, le lieutenant-général Pasquale Preziosa, a partagé les idées de la ministre américaine, affirmant que "nous n’avons pas les bons outils pour faire face aux nouvelles menaces non traditionnelles". De son côté, le Major général Obed Akwa, directeur du Centre de formation de maintien de la paix Kofi Annan, a déclaré en substance que la solution à long terme consiste à mettre fin aux origines de l’extrémisme. Le développement de l’Afrique et l’insécurité au Sahel ont été vendredi évoqués par les 400 conférenciers lors de l’ouverture des journées The Atlantic Dialogues dont les travaux s’achèvent dimanche.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/10/2013 à 10h50