Après les parlementaires, les ministres démis touchent le jackpot

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Revue de presseKiosque360. Les 12 ministres démis de leurs fonctions pour éviter le cumul de mandats auraient perçu une prime de 700.000 DH et, en tant que députés, quatre mois de salaire sans rien faire.

Le 02/02/2017 à 02h24

Une nouvelle polémique est en train de naître autour des indemnités et primes des anciens ministres et actuels parlementaires.A en croire Assabah, dans son numéro daté de ce jeudi 2 février, des syndicalistes, des fonctionnaires et des défenseurs des droits de l’Homme commencent déjà à exprimer leur colère au sujet des primes de départ de 12 ministres du gouvernement Benkirane.

Ainsi, pour s’être trouvés dans l’impossibilité de cumuler légalement les fonctions de ministre et celles de député après les élections du 7 octobre dernier, 12 membres du gouvernement ont été débarqués, dont 7 du PJD (Khalfi, Amara, Rabbah, Daoudi, Omari, Azami Idrissi, Boulif).

Or, ces ministres, à en croire le journal, auraient empoché la coquette somme de 700.000 DH chacun, soit l’équivalent de sept mois de salaire, et ce en guise de prime de départ. Mais ce qui semble choquer le plus les mécontents, c’est que ces désormais anciens ministres (et actuels députés) ont également touché quatre mois de salaire de députation, soit quelque 140.000 DH, sans avoir travaillé.

Ces mêmes ministres, rappelle Assabah, qui cite les mécontents, avaient à maintes reprises pris la décision de ponctionner les salaires des grévistes. Aujourd’hui, ils devraient subir le même sort: pas de travail, pas de salaire!A noter qu’une précédente polémique avait porté sur les 515 élus (députés et conseillers) qui avaient également touché quatre mois de salaire sans rien faire, exception faite de leur convocation par le Parlement pour adopter l’Acte constitutif de l’Union africaine.

Par Zineb El Ouilani
Le 02/02/2017 à 02h24