Brahim Ghali ordonne à ses sbires de semer la zizanie dans les villes du Sud marocain

Brahim Ghali, patron du Polisario.

Brahim Ghali, patron du Polisario. . DR

Revue de presseKiosque360. Des éléments en tenue militaire, affiliés au Polisario, ont paradé dans les villes de Smara, Guelmim et Laâyoune dans le but de provoquer des troubles. L’enquête de police révèle qu’ils ont agi sur ordre du «président de la république fantoche».

Le 07/03/2019 à 20h36

Les services de police ont détecté, dernièrement, les mouvements d’éléments «militaires» affiliés au Polisario dans les villes de Smara et de Dakhla. Ces individus ont reçu des instructions directes du «président de la république fantoche» pour essayer de provoquer le Maroc, tout en chargeant un journaliste européen d’enregistrer leurs manœuvres. Des sources autorisées indiquent que des éléments du Polisario ont transporté des tenues militaires du sud pour les distribuer à leurs affidés à Dakhla et Smara. Une opération qui s’est déroulée sous la surveillance des services de sécurité, qui ont rapidement décelé la stratégie des séparatistes.

Les instructions de leur «leader», Brahim Ghali, les incitent à affronter les Marocains unionistes et la police, que ce soit dans les villes ou dans les centres universitaires. Les mêmes sources affirment que les éléments du Polisario et leur soi-disant «dirigeants» ont commencé, depuis plusieurs semaines, à tenir des réunions pour préparer ces manœuvres dilatoires. Ces «commandants», qui font allégeance aux services de renseignement algériens ont étudié une panoplie de techniques d’escalades avant de se mettre d’accord sur l’organisation des «entrainements militaires» pour affronter la police dans les centres universitaires.

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 8 mars, que les provocations des séparatistes ont eu lieu à Laâyoune et Guelmim. Mais c’est à Smara qu’elles ont connu leur summum. En effet, des individus déguisés en militaires encagoulés ont effectué une exhibition dans une artère de la ville, sous la supervision d’un individu. Ils ont, par la suite, brandi le drapeau du Polisario sous les regards consternés des passants qui ont vivement condamné leur comportement. Les mêmes sources affirment que les services de sécurité ne sont pas tombés dans le piège de ces fomentateurs et se sont contentés de les surveiller. A la fin de ce manège, une fille a offert un drapeau aux neufs faux militaires qui ont alors commencé à courir, avant de quitter les lieux.

Les sources d’Assabah qualifie cette scène de parodie; une parodie qui a été reproduite dans d’autres quartiers, dans le but de provoquer les fonctionnaires et les autorités locales. Plusieurs individus ont filmé ces agissements mais n’ont pu transférer les images en Europe par le biais d’un écrivain français qui était chargé de cette mission. Ce dernier, présent à Laâyoune, les a rencontrés et a prétendu qu’il était en train de préparer un livre sur le Sahara. Mais son déplacement à Smara a révélé la nature de ses relations et sa véritable mission.

Les mêmes sources indiquent que les services de police ont mené une enquête sur l’identité des «militaires» encagoulés. D’autant que certains d’entre eux ont poussé l’effronterie jusqu’à agresser physiquement les Marocains qui refusent toute atteinte à l’intégrité territoriale du pays. L’enquête révèle que ces séparatistes sont en contact avec des Algériens et des dirigeants du Polisario et qu’ils reçoivent de l’aide financière de la part de diverses sources. Le Maroc dispose d’un dossier complet, avec des photos des mouvements de ces séparatistes qui, malgré la grande mobilisation de leurs «maîtres», ont échoué dans la réalisation de leurs objectifs.

Par Hassan Benadad
Le 07/03/2019 à 20h36