Carburants: hausse vertigineuse des prix à la pompe

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Revue de presseKiosque360. Les prix à la pompe ont augmenté de façon vertigineuse. Le gasoil est vendu à plus de 10,56 dirhams, tandis que l’essence est affichée au prix de 11,65 dirhams.

Le 16/10/2018 à 18h11

Les citoyens ont été surpris, dans la matinée du mardi 16 octobre, par une augmentation importante des tarifs des carburants. Le journal Al Akhbar indique en effet, dans son édition du mercredi 17 octobre, que la hausse des prix à la pompe a atteint plus de 50 centimes pour le gasoil. Le litre est aujourd’hui vendu à plus de 10,56 dirhams. Idem pour l’essence, dont le prix à la pompe dépasse le seuil des 11,65 dirhams.

Ces augmentations n’ont pas manqué de provoquer la colère des professionnels du transport qui menacent d’augmenter à leur tour les tarifs relatifs au transport des personnes, des marchandises et des produits alimentaires.

Cité par Al Akhbar, Jamal Zkirem, le président de la Fédération nationale des gérants des stations-service, explique cette hausse par l’augmentation des prix du pétrole sur les marchés internationaux. De plus, affirme-t-il, le gouvernement n'a pris aucune disposition pour alléger l’impact de cette hausse sur les citoyens. Et d'ajouter que les augmentations des prix coïncident avec l'épuisement des précédents stocks dont disposaient les distributeurs.

Par ailleurs, Zrikem tient à préciser que les gérants des stations-service n’assument pas la responsabilité des augmentations décidées par les sociétés de distribution, leur marge étant fixée à 35 centimes le litre, quel que soit le prix de vente à la pompe.

Cette hausse intervient alors que les prix à la pompe sont au cœur d’une polémique qui a poussé le ministre des Affaires générales et de la gouvernance à proposer une nouvelle formule pour plafonner les prix. Une proposition que le gouvernement aurait abandonnée, selon Al Akhbar.

A en croire les sources du journal, la majorité gouvernementale n’a pas encore tranché sur la formule qu’elle appliquera. Le débat se poursuit, en effet, sur fond de divergences au sujet du modèle belge et des propositions des acteurs du marché.

Par Fayza Senhaji
Le 16/10/2018 à 18h11