Casablanca : Le Conseil de la ville s'active

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Revue de presseKiosque360. Le Conseil de la ville de Casablanca vit depuis une semaine au rythme des réunions marathoniennes. Il faut dire que le discours royal prononcé au Parlement, à l’occasion de l’ouverture de l’année législative, a secoué l'ensemble des autorités de la métropole.

Le 18/10/2013 à 03h44

Le Conseil de la ville de Casablanca vit depuis une semaine au rythme des réunions marathoniennes. Il faut dire que le discours royal prononcé au Parlement, à l’occasion de l’ouverture de l’année législative, a eu l’effet d’une bombe. Du coup, c'est la course contre la montre pour rectifier le tir, à commencer par la gestion des déchets. Selon Al Ahdath Al Maghribiya, daté de vendredi 18 octobre, le Conseil a tenu des réunions avec notamment Lydec, unique gestionnaire délégué d'eau et d'électricté et les trois structures privées qui assurent la gestion des déchets et de la proprété dans la métropole économique. On apprend aussi que la réunion du Conseil de la ville, tenue lundi dernier, a été marquée par des échanges très musclés entre le maire de la ville, Mohamed Sajid, et son adjoint, le PJDiste Mustapha Lhaya. Selon toujours le journal, Sajid compte poursuivre Lhaya en justice.

Facture salée

Assabah, de son côté, rapporte que les élus de la ville ont reçu des copies des nouveaux appels d’offres portant sur la gestion déléguée des services de propreté. Ces documents contiennent plusieurs points, dont le plus important est celui du découpage de Casablanca en cinq axes pour permettre aux sociétés gestionnaires de faire face aux problèmes de saleté que connait la ville blanche. A en juger par la première version desdits appels d’offres, les sociétés sont appelées à investir 300 millions de DH pour chaque axe, soit 1,5 milliards de DH pour l’ensemble des axes.

Selon les estimations, la facture de la propreté à Casablanca atteint des niveaux records. Une Commission relevant du Conseil de la ville avait dans un rapport récent relevé que la gestion des déchets ménagers a coûté 2,9 milliards de DH entre 2004 et 2012. Enorme! Le même rapport a fait état d'une hausse de 160% des coûts au cours de cette période. Aujourd'hui le Conseil de la ville de Casablanca n'a d'autre choix que de revoir les contrats avec les gestionnaires et veiller à l'application des clauses des cahiers des charges.

Par Le360
Le 18/10/2013 à 03h44