Casablanca: les élus du PJD sous le coup de la colère royale

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Revue de presseKiosque360. Les députés du PJD, dans la circonscription de Aïn Chock, à Casablanca, auraient été interdits d’assister, la semaine dernière, à l’inauguration par le roi Mohammed VI d’un centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle.

Le 06/06/2017 à 19h27

L’absence des deux députés du PJD à Aïn Chock, à Casablanca, où le roi Mohammed VI a inauguré, au cours de la semaine dernière, un centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, a suscité plusieurs questions, d'autant qu’un député du PAM à la même circonscription était présent.

Les deux députés du Parti de la justice et du développement, Abdellatif Naciri et Rachid Lakbil, ont affirmé n'avoir reçu aucune convocation pour assister à l’ouverture de ce Centre réalisé par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, pour un investissement global de 9 millions de dirhams.

Le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition de ce mercredi 7 juin, précise que les deux députés ont demandé des explications au cabinet du gouverneur de la préfecture de l’Arrondissement de Aïn Chock, «qui leur a répondu qu’ils n’étaient pas concernés par cet événement».Cette réponse n’a pas été appréciée des deux députés de la Lampe, surtout que le troisième député de la même circonscription était présent à cette activité royale.

Des sources du quotidien font remarquer que des associations en contact avec des élus du PJD exploitent les projets de la Fondation Mohammed V pour la solidarité à des fins de propagandes élecotrales.Les mêmes sources évoquent, de même, des terrains de proximité transformés en espaces payants gérés par des clubs, dans le cadre de partenariats supervisés par des élus du PJD dans la préfecture de l’Arrondissement de Aïn Chock.

Par Mohamed Younsi
Le 06/06/2017 à 19h27