Charles Saint-Prot: «le Maroc est le maillon fort du dispositif anti-extrémiste»

Charles Saint-Prot, président de l’Observatoire d’études géopolitiques à Paris.

Charles Saint-Prot, président de l’Observatoire d’études géopolitiques à Paris. . DR

Le Maroc, seul pays véritablement stable de la région, est le maillon fort du dispositif anti-extrémiste et anti-terroriste, a affirmé le directeur général de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG) de Paris Charles Saint-Prot.

Le 31/01/2016 à 13h30

Dans un entretien publié dimanche sur "Teathrum Belli", site francophone de référence dans le domaine de la sécurité-défense, l'expert français a souligné que, de par sa position claire et forte contre l'extrémisme religieux, le Royaume fait office de chef de file d'un Islam modéré et du juste milieu incarné par le fait que SM le Roi, Amir Al Mouminine, est seul habilité à fixer le cap du champ religieux.

"Il faut souligner que la doctrine marocaine repose sur le malékisme qui est l'école majoritaire au Maghreb et en Afrique et qui se développe également dans de nombreux pays du Golfe arabe (Bahreïn, Emirats arabes unis) où l'expertise marocaine est très appréciée", a relevé M. Saint-Prot, notant que la parfaite maitrise du champ religieux par les autorités légitimes du Royaume fait que le Maroc a une compétence incomparable dans ce domaine.

Tout en soulignant que le Maroc est en première ligne et le plus apte à contrer la propagande des extrémistes de toute sorte, l'expert français a expliqué que l'action du Royaume contre le djihadisme se développe dans deux domaines, celui de la religion et celui de l'action sécuritaire.

Concernant le premier volet, Saint-Prot a indiqué que la maitrise du champ religieux et l'action conduite sous l'autorité de SM le Roi, Amir Al Mouminine, place le Maroc en pointe dans la lutte contre la déviance extrémiste, soulignant que le pays joue un rôle déterminant par l'intermédiaire de son influence sur les grandes confréries (Tijaniya, Qadiriya Boutchichiya,..), qui sont des remparts contre le fanatisme.

"En outre, le Souverain a intensifié le programme de formation d'imams dans divers pays pour aider à combattre la propagation de l'extrémisme", a-t-il rappelé, citant, à cet égard, la création de l'Institut Mohammed VI, destiné à la formation des imams, des prédicateurs et des prédicatrices.

Le 31/01/2016 à 13h30