Chassez Maelainine, elle revient au galop

Amina Maelainine a présidé le 28 janvier 2019 la séance des questions orales de la Première chambre. 

Amina Maelainine a présidé le 28 janvier 2019 la séance des questions orales de la Première chambre.  . DR

Revue de presseKiosque360. La députée de la Lampe, Amina Maelainine, investit la voie syndicale pour rester à l’Hémicycle. Depuis qu’elle a été chassée du bureau de la première Chambre, elle a rejoint l’UNMT, bras syndical du parti, pour passer à la deuxième Chambre.

Le 13/05/2019 à 18h59

La députée du Parti de la justice et du développement (PJD), Amina Maelainine, revient sur le devant de la scène pour créer, une nouvelle fois, la polémique. D'ailleurs, depuis l’éclatement de l’affaire de ses photos sans voile devant le cabaret du Moulin Rouge à Paris, la députée en question est omniprésente sur la scène médiatique, soit à travers la révélation d’autres photos compromettantes, soit par ses répliques paradoxales pour justifier l’injustifiable, soit encore pour ses sorties médiatiques qui mettent à nu son double discours et son habileté à surfer sur les contradictions pour cacher la rente et la faire passer pour des indemnités honorables.

A ce propos, la députée semble décidée à ne pas quitter l’Hémicycle, pour préserver les avantages et les indemnités. Selon le quotidien Al Akhbar, qui rapporte cette information dans son édition de ce mardi 14 mai, la députée de Hay Hassani, qui n’a jamais mis les pieds dans la circonscription électorale locale depuis son élection en octobre 2016, serait convaincue que ses chances d’être catapultée une nouvelle fois à la tête d’une liste électorale lors des élections de 2021 sont très minimes, voire quasiment nulles. Ce qui l’aurait poussée à changer de tactique pour rester à l’Hémicycle et préserver, par ailleurs, sa robe de députée et tous les accessoires qui vont avec.

C’est ainsi que la députée a mis le cap sur le bras syndical du PJD, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), ciblant une place dans l’un des collèges électoraux réservés aux syndicats à la Chambre des conseillers. Il faut dire que, depuis qu’elle a été chassée du bureau de la première Chambre lors du renouvellement des membres du bureau à mi-mandat, la députée a braqué ses projecteurs sur la deuxième Chambre. Et en attendant d’y atterrir, elle a fait escale chez le successeur de Yatim à la tête de l’UNTM, Abdelilah Hallouti, pour l’épauler afin d’assurer sa réélection à la tête du syndicat lors du prochain congrès. Et, en retour, la députée sera assurée d'aller à la Chambre des conseillers.

Par Mohamed Younsi
Le 13/05/2019 à 18h59