Corruption: une nouvelle vague d’élus, dont des parlementaires, devant la justice

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Revue de presseUne nouvelle fournée de prévenus, dont des parlementaires, sont auditionnés par la justice. Les détails dans cette revue de presse élaborée sur la base d’un article du quotidien Assabah.

Le 26/01/2024 à 22h35

C’est un feuilleton qui risque de prendre plusieurs mois, voire davantage. Selon le quotidien Assabah, dans sa livraison du week-end des 27-28 janvier, au moins 20 personnes sont poursuivies pour des délits de corruption et d’abus de pouvoir dans la seule région du Gharb.

Parmi eux, selon la publication, un parlementaire qui occupe en même temps le poste de président de la commune de Sidi Yahia du Gharb. En vertu de ce que rapporte Assabah, la liste des accusés comprend aussi des élus locaux, des entrepreneurs et des administratifs ayant eu à gérer l’affectation de marchés publics.

Les accusations retenues contre ce groupe concernent la dilapidation de deniers publics, selon Assabah. A Mechraâ Belksiri, une commune du Gharb, les enquêteurs auditionnent des élus, des entrepreneurs et des prestataires de service.

Pour rappel, des dizaines de parlementaires et d’élus communaux sont poursuivis en justice pour divers chefs d’accusation dont certains d’une grave portée. Actuellement, au moins une dizaine de parlementaires se trouvent en prison pour des délits de différents degrés. Des feuilletons judiciaires qui risquent de durer des mois.

La justice, dans ce sens, s’est saisie de plusieurs affaires, dont celle du «Malien» dans laquelle sont impliquées des personnalités, comme Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, et Said Naciri, ancien président du Wydad et ex-élu du Parti authenticité et modernité (PAM).

Par Fatima Moho
Le 26/01/2024 à 22h35