Cumul des indemnités et des mandats: la piqûre de rappel du PAM

Abdellatif Ouahbi. 

Abdellatif Ouahbi.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le parti Authenticité et modernité (PAM) s’active pour élargir les cas d’incompatibilité en incluant le cumul de mandats au gouvernement et à la tête des Conseils des grandes villes du Royaume.

Le 11/01/2021 à 18h29

Dans sa livraison du 12 janvier, Al Ahdath Al Maghribia révèle que le parti Authenticité et modernité (PAM) s’apprête à adresser une correspondance au ministère de l’Intérieur pour incompatibilité entre la participation au gouvernement et la présidence du Conseil d’une grande ville du Royaume. Une information confirmée par le secrétaire général du parti du Tracteur, Abdellatif Ouahbi. 

Dans les colonnes du quotidien, Abdellatif Ouahbi indique que cette correspondance intervient suite à ce qui s’est passé la semaine dernière à Casablanca. Selon le secrétaire général du PAM, les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la métropole, faisant plusieurs victimes, ont révélé au grand jour qu’il était difficile pour les dirigeants locaux de gérer leur ville tout en ayant une responsabilité gouvernementale. 

Abdellatif Ouahbi explique en outre que cette nouvelle proposition, portée par son parti, ambitionne de rattraper et compléter ce qui a été décidé auparavant dans le cadre des concertations initiées par l’Intérieur avec les formations représentées au Parlement en vue des prochaines élections. 

Pour rappel, les partis politiques avaient émis le souhait d’élargir les cas d’incompatibilité en incluant la combinaison de deux mandats électifs, à savoir la fonction parlementaire et la présidence de Conseil des six grandes villes (Casablanca, Rabat, Salé, Marrakech, Tanger et Fès). La même proposition est en cours de discussion pour les sept autres grandes villes (Oujda, Meknès, Tétouan, Kénitra, Témara, Safi et Agadir), dirigées par les Conseils de commune. 

Selon le quotidien, l’élargissement des cas d’incompatibilité est devenu un terrain fertile pour les conflits politiques, à l’approche de chaque scrutin. Pour l’instant, il s'agit de la seule l’incompatibilité entre la participation au gouvernement et la présidence d’un Conseil de région. D’autres cas vont-ils s'ajouter à la liste d'incompatibilité? Rien n’est moins sûr. 

Par Khalil Rachdi
Le 11/01/2021 à 18h29