Décès d'Abderrahman Youssoufi: la réaction de Baraka et Benabdallah pour Le360

Abderrahman Youssoufi (8 mars 1924 - 29 mai 2020). 

Abderrahman Youssoufi (8 mars 1924 - 29 mai 2020).  . DR

Le décès d'Abderrahman Youssoufi continue de susciter des réactions chez des leaders politiques d’ici et d’ailleurs. Pour Le360, deux patrons de formations politiques ont livré leurs sentiments.

Le 30/05/2020 à 15h51

Le parti de l'Istiqlal (PI) et le parti du Progrès et du socialisme (PPS) se sont dits affligés par la disparition d'Abderrahman Youssoufi, ancien premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et ex-Premier ministre, décédé ce vendredi 29 mai à Casablanca.

Le secrétaire général du parti l'Istiqlal, Nizar Baraka a estimé, dans une déclaration à Le360: «le Maroc a perdu aujourd'hui un grand leader politique et un grand homme d'Etat qui a joué un rôle important pour la lutte de l'indépendance du pays, et ce au sein du parti de l'Istiqlal». 

Selon selon ce leader itiqlalien, feu Youssoufi a aussi mené un combat pour la défense des droits de l'Homme et pour la consolidation de la démocratie, notamment à travers la création de la Koutla (Bloc) démocratique.

Celle-ci a permis, a ajouté le chef du parti de la Balance «des avancées certaines au niveau constitutionnel ouvrant la voie au gouvernement d'alternance consensuel et marquant une vague de réformes structurelles conduite par le roi Mohammed VI».

Pour sa part, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah il a longuement évoqué le parcours politique du défunt. «Le Maroc a perdu un de ses grands hommes. C'est avec beaucoup de tristesse que je parle», a déclaré Benabdallah. 

«Si Abderrahman Youssoufi était un militant de la première heure, très jeune, il a épousé la cause de l'indépendance. Le défunt avait acquis lors de cette période une stature nationale, arabe et internationale», a indiqué le SG du parti du Livre, en rappelant que le regretté fut le dernier Premier ministre sous le règne de feu le roi Hassan II et le premier Premier ministre sous le règne du roi Mohammed VI.

«Le défunt, a-t-il conclu, est resté un homme modeste, un homme probe, un homme attaché aux principes démocratiques.»

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 30/05/2020 à 15h51